[BG] Auguste Sinister [MORT RP]

Nom du compte joueur: Darwhine
Nom du perso: Auguste Sinister
Race: Humaine
Age: 25
Alignement: Chaotique
Classe et nombre de lvls prévus: Barde (20)
Arme de prédilection/Domaines/Ecole de magie: Aucune
Traits de carractère:
Orgeuilleux, arrogant et complètement insouscient, Auguste doit souvent faire appel à son charme pour se sortir des (nombreux) problèmes qu'il rencontre.
Réfractaire à toute forme d'autorité, il sait se montrer isolant et odieux avec ceux qui le prenne de haut.
Vindicatif et provoquant ses excès d'humeur peuvent lui donner par moment un carractère tellement exécrable, qu'il en ferait palir les nains.

Apparement obsédé par la gente féminine et coureur de jupons forcené, il ne rate aucune occasion pour flater ou flirter avec les donzelles quelque soit leurs rang ....du moment quelles satisfassent ses critères de beauté.
Enfin, passionné à l'extrème pour le drame, ses oeuvres et ses chants sont souvent tristes, cyniques et sordides... voir carrement morbides.

Tout cela fait d'Auguste Sinister un personnage troublant, dont on ne sait pas par quel bout le prendre.
On ne sait jamais à qui sera destiné sa prochaine vacherie, d'autant plus que son air narquois suggère qu'il est capable du pire...

Description physique: 1m80 70 kg
Traits fins, cheveux noires et soyeux, tressés avec soin; une barbe fine coupée et entretenue avec élégance lui donne l'air d'être homme de haute naissance ou d'une quelconque noblesse.
Son corps mince et harmonieux, possède une musculature nerveuse, ce qui associé aux belles paroles propres à sa profession, achève d'en faire un canon de beauté selon les critères humains.
La seul ombre au tableau, reste cependant son infirmité et bien qu'il ne semble pas le géner, son bras gauche s'arrète à la hauteur du poignet.

Carractéristiques:
FORCE: 14
DEXT: 10
CONST: 12
INTE: 16
SAGESSE: 8
CHAR: 16

(La suite du BG sera completé et envoyé par MP prochainement)

Edit1:
Suite a de récents évenements il gagne: une balafre sur la joue droite, une cicatrice en forme d'étoile sur sa mains droite (la seul qui lui restait ) et une autre affreuse, qui lui court le ventre dans toute ca largeur.
Il a de plus écopé d'un tique nerveux qui lui fait cligner de l'oeil droit en cas de stress.

Edit2: Une bonne et une mauvaise nouvelle pour Auguste. La bonne nouvelle, c' est qu' Auguste perd la cicatrice en forme d' étoile sur ça main droite. La mauvaise nouvelle, c' est qu' il a perdu la main qui allait avec. Auguste n' a donc plus de mains pour le moment.

Non, pas encore.
Je suis entrain de beaufiner tout ça. Mais d' aprés ce que j' ai cru comprendre ce n' est une nécessité que si on souhaite obtenir le premier pass level c' est bien ça ?

Dans ce cas je vais en profiter pour faire un truc propre.
Par contre, puisque l' on parle des races à quotas, pourquoi est-ce que le nombre de places sont limités et pourquoi les règles concernant leurs BG sont elles plus contraignantes ?

Vous avez peur d' être envahi par les Drows et les Deugars ?

Je crois que c'est exactement ça oui... Comme ces races sont supposées être rares mais qu'elles ont tendance à attirer les joueurs, la meilleure façon d'avoir un monde cohérent où on ne croise pas des elfes noirs ou des tieffelins à tous les coins de rue est de fixer un quota.

(Je poste ici le BG d' Auguste, il n' a rien à voir avec les mémoires qui ont été confié à Demether, vu que ceux-ci commence à son arrivé sur l' île.
Je le met en public, car aprés tout il est mort, donc je n' ai plus rien à cacher.
Pourquoi posté un BG, alors que le personnage est mort ?
Simplement parce que le BG du second personnage se recoupera avec celui-ci.)

[...] Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue,
Que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum,
Que la création est une grande roue
Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu' un [...] Victor Hugo, les contemplations, A Villequier.

C' est une belle journée, le soleil brille de milles feu, Auguste sept ans, poursuit petit Tom.
*Clac, fft..,clac* font ses pas.
*Clac,fft..,clac* fait son coeur.
Cette rythmique primitive le calvanise, le transporte, lui ouvre de nouvelles possibilitées.
Avec un sourire, Auguste accélère.
Timmy perd du terrain, il sue et souffle comme un porc. Auguste sourit, petit Tom n' a aucune chance. Ce rythme entétant le traversse et le transporte: dix mètres, *clac, clac*, " plus vite! ", *clac, clac* (j' y suis presque!).
Timmy est tout prés, Auguste tend la main, *clac,fft..* le bruit s' est arrété, l' enchantement est brisé.
Un homme meurt.

Le contre-maître Davos beugle: " Auguste! Tu prends la prochaine fourné! ".
Ce n' est pas juste! Si prés du but!
-" Auguste! " (Davos arme le bras *fft ... !*, la lanière glisse sur le sol, soulevant la poussière).
-"Grouille! Ou j'te saigne! "
Elle sabat sur un veillard édenté *clac !*.
La chair explose et le sang gicle...qu' il est fort Davos.
Envolé petit Tom, c' est l'heure de bosser.
La file est interminable, hommes, femmes, enfants de tout âges s' échinent à briser la pierre et à en transporter les gravats.
Des kilos, des tonnes de pierres, pour une poignée de fer.
On chuchote volontier, que les épées de Cargos, pour l' essentiel vendu au Zhentarim, sont les meilleures de toute la région; cela doit être vrai, puisque sans même avoir gouté le moindre sang, une seule de ces lames à déjà tué une dizaine d' esclaves à ça fabrication.
Auguste doit se dépecher, même si Davos ne l' a jamais cinglé (" ça empèche la marchandise de pousser" qu' il dit), la fainéantise est un péché qui se règle à la corde.
Il court chercher ça pioche et se met à la file comme les autres.

Midi, c' est l'heure de la bouffe. Les contre-maîtres mangent à part.
Au menu: pain, ragout et pichets de vin pour les uns, bouillie d' avoine pour les autres...
Non que ça ne lui plaisait pas la bouillie hein ?
Aprés tout à force de ne manger QUE ça matin, midi et soir, on fini par s' y habituer. Si seulement Davos pouvait arrété de foutre la marmite dans la boue, on aurait pas le goût de la terre en supplément.
Justement c' est lui qui sert aujourd' hui: sur son ordre, deux mercenaires en armes l' apportent en soufflant et la place au milieu du camp.
- "A table les gorets!"
Et voilà qu' il remet ça, avec un gros rire, il la pousse du pied répendant son contenu au sol.. il va encore falloir se battre pour manger.

Auguste ne se plaint pas, aprés tout il est né ici, il a l' habitude: on travail, on bouffe, on se couche; on travail, on bouffe, on se couche; on travail... et un jour on crève.
C' est la vie, c' est comme ça que ça marche.
Si tu obéis au maître, le maître ne te punit pas.
Si tu ne mords pas le maître, le maître ne te fouette pas...
Sauf Davos, mais lui c' est spécial.
Bon, aprés il y a toujours les grands penseurs, ceux qui s' imaginent avoir droit à une vie meilleure...
S' ils ne sont pas tué par les chiens, ils sont généralement pendu quand on les ramène au camp. En voyant ces types se balancer sur une corde, se griffant la gorge, les muscles du cou saillant sous l' éffort pour respirer, Auguste arrivait inévitablement à la conclusion, qu' ils étaient tous fou et que tôt ou tard ils seraient mort à la mine.
Comme ceux, qui de temps en temps, perdaient la raison: se pendaient eux-même, s' étouffaient en avalant de la terre par poignées... ou encore ( il l' avait vu une fois) s' empallaient sur leurs propres pioches.

- " c' est le fer, ça leurs travail de l' intérieur tu comprends ? " disait ça mère en portant la main à la bouteille.
Non, y a pas à dire: temps qu' on suit les lois on a rien à craindre.
S' est du moins ce qu' il croyait jusqu' à ce jour.

(à suivre)

FaelarDun: " Ne t' inquiète pas, en cas de fouille, je te promet un séjour au trou " [...]
Darwhine: " haaa..ces sunomites!" [...] Délire sur le chan de discussion.

Mais pour comprendre ce qui s' est passé ce jour là, il faut connaître Mme Elise, ou tout simplement " la pute" comme se plaisait à chochoter les femmes dans son dos. La mère d' auguste en était une en effet, n' importe qui ayant passé une nuit dans l' enclos l' aurait remarqué d' emblé... tous sauf Auguste. Auguste ne savait pas d' ou elle venait, et ignorait complétement les chuchotements moqueurs qui se faisaient entendre sur son passage. En revenche, ce qu' il savait, c'est qu' il l'aimait tendrement. C' est elle, qui la nuit, lui chantait des chansons et lui racontait des histoires, alors que les autres esclaves gémissaient sous les plaies de la veille. Ca voix douce et mélodieuse l' aidait à oublier cet endroit sinistre. Il s' endormait alors, tranquillement blotti contre son sein... il parait qu' elle avait perdu le deuxième par ça faute: lorsqu' elle l' allaitait encore, il l' avait mordu si fort, que la gangrène s'y était installé.
Il en avait honte, se sentait parfois coupable, c' est pourquoi il prenait systématiquement ça défense. Il voulait se racheter, aider ça pauvre mère.

Un jour, alors qu' il avait particulièrement faim, il lui demanda pourquoi les esclaves ne mangeaient jamais de viande comme les autres.
Elle lui répondit, que s' était parce qu'on ne savait jamais d'ou elle venait réellement. Elle lui chanta alors une chanson qu' il n' a depuis jamais oublié:
" Il était trois petits enfants,
Qui s' en allaient glaner aux champs
S' en vinrent un soir chez le boucher
<< Boucher, voudrais-tu nous loger?
- entrez, entrez, petits enfants,
Y a de la place assurément.>>
Ils n' étaient pas sitôt entrées
Que les boucher les a tués,
Les a coupé en petits morceaux,
Mis au saloir comme des pourceaux. [...]"

- " tu vois? " a t'elle dit.
- " Manger de la viande c' est dangereux ".
- " Mais alors, il faut prévenir les contre-maîtres !" s' était-il écrié.
- " Ho, mais ils le savent parfaitement mon chéri " lui a t' elle alors susurrer d' une voix mielleuse en lui caressant la tête.
- " En fait, ils mangent les restes des petits garçons désobeïssants " a t'elle terminé, avant d' éclater de ce rire merceilleux, qui ressemblait aux croassement des corbeaux.

Auguste ne dormi pas cette nuit là...
En revanche il était trés content de manger de la bouilli d' avoine le lendemain matin.
Et c' est ainsi que jours aprés jours, par ses bobards, ça mère entretenait ce mythe d' un monde parfait et juste.
Et lui, Auguste, buvait ces paroles, s' en imprégnait.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il était heureux et en paix.

Maman ne travaillait pas, elle était trés malade. C'est Davos qui la soignait: il usait de formules magique, qui lui coutaient beaucoup. rien qu' a les entendre crier et grogner la nuit dérrière une grossière toile en tissu (ça mère lui avait dit un jour que c' était pour empécher les démons de sortir), Auguste se disait qu' assurément le mal devait être profondément enraciné. Davos ressortait alors, trempé de sueur, complétement épuisé.
Puis il s' en allait en gromellant. Ca mère quant à elle revenait alors dans l' enclos, une bouteille d' alcool à la main ( ça aussi sa faisait partie du traitement).
Elle ne tardait pas alors à babiller des paroles incompréhensible, avant de s' endormir avec force pets et ronflements ( qu' Auguste trouvait fort amusants par ailleurs).

Voici donc ce qu' était Elise, la mère d' auguste: une mythomane alcoolique. L'histoire aurait pu s' arreter là, auguste vivant et mourant jeune à la mine, totalement ignorant mais heureux avec ça poivrote de mère. Mais ce ne fut pas le cas. Car si Mme Elise le sauva de la mine, elle le damna aussi pour l' éternité.

(à suivre)

"La perte de la raison entraine la création d' un monstre" Nietzsche.

(à suivre, trop fatigué pour continuer à écrire )