Au levé du jours, alors que le soleil commence à peine à se lever, une petite fille de la ferme, vétu de rouge, un panier à la main, passe rendre visite à ça grand mère malade.
Comme à son habitude, celle-ci est légèrement anxieuse à chaque fois qu' elle traversse les bois. Ca maman l' avait bien mise en garde contre les loups et les autres bêtes sauvages qui infestent la région.
Elle déambulait donc, méfiante, sur ce petit bout de chemin qui menait à la chaumière. C' est alors qu' elle fit la macabre découverte: un cadavre gisait là, prés d' un buisson, l' oeil gauche grand ouvert, la langue pendante, énorme, affreusement violacé.
La petite n' en vue pas plus, elle s' enfuit en hurlant, laissant son panier dérrière elle: que grand mère se soigne toute seule.
Plustard, c' est une petite délégation de paysans qui découvrira ,sur les indications de la fillettes en pleure, l' ampleur du carnage.
La multitude de blessures observées tendent à montrer que le cadavre avait servi de festin à une foule de prédateurs divers.
Bien que chacunes de ces blessures fut suffisament grave pour être mortelle, il apparaissait évident que la cause principale du décés soit l' étouffement. L' homme, vraissemblablement dans un état de faiblesse extrême, n' avait pu repousser l' assaillant qui lui déchirait la gorge.
Pour la suite les avis divergent. Il y eu débat, puis une empoignade pour savoir si la bête qui lui fouillait les entrailles agissait de concert avec la première, ou s' il s' agissait là de l' oeuvre de charognards. Néanmoins, tous s' accordent à dire qu' étant amputé des deux mains et bléssé aux deux épaules celui-ci n' aurait même pas pu repousser un lapin!
L'indentification du corps fut plus aisé. En effet, malgrés le fait qu' il lui manquait toute la partie droite du visage, le portrait de l' individu ornait toujours les murs de la ville.
Ne sachant trop quoi en faire, les paysans décidèrent de rassembler ses restes dans un grand sac et de le ramener au père Tuckly.
Pour une gande majorité de citoyens se fut un soulagement: Auguste Sinister ne sémerait plus le désordre en ville.
Sujet: Promenons nous dans les bois... 
Mer 15 Aoû - 17:39
