Animaux

DM calimero Cortex Nombre de messages : 3635 Date d'inscription : 08/05/2007

Alors qu'ils se promenaient dans la forêt à la recherche, diront ils, des fleurs pour un dîner qu'ils organisent, Gertrude et Norbert firent une découverte qui les inquiéta et ils décidèrent d'avertir toute la ville. Le message fut à peu près celui-ci.

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!

Tel fut le cri des deux amants qui transmis leur peur, leur envie de fuir et leur incompréhension de la situation.

Après avoir repris leur calme, cessé de trembler comme un Genasi d'eau coincé au milieu d'une forêt en feu, ils expliquèrent la cause de ce cri.

Il y avait des animaux, morts, tous, mais ils avaient été éventrés, à moitié mangés, des membres arrachés... même un autre animal ne ferait pas ça aux siens, c'était horrible....
Au moment où nous allions partir, nous avons entendu un souffle rauque et une respiration lourde, nous avons alors fuit le plus vite possible...

Et pour conclure Germaine amena la morale de cette histoire.
Vous vous rendez compte, je n'ai pas pu trouver de fleurs, je vais être obligée d'annuler mon dîner ou sa mère me traitera encore de mauvaise maîtresse de maison !

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 18/10/2007

Kregulf sortait de chez un marchand lorsque la rumeur arriva à ses oreilles. Aussi discrètement que sa carrure le permettait, il s'approcha de la foule massée autour d'un couple d'humains. Des natifs lui sembla t'il. Il commençait à reconnaitre leur accent... Lorsqu'il entendit les dires des deux humains, il devint légèrement pâle et se précipita hors de la ville. Il descendit les marches de la plage aussi vite que possible et bondit en psalmodiant. Il se réceptionna sur quatre pattes, le corps changé en celui d'un loup qui lui permit de se mouvoir plus vite jusqu'au bosquet.

Deux jours plus tôt il y avait conduit un elfe qui venait d'arriver, et malgrès le fait que les animaux y étaient agressifs, il devait s'assurer de leur vie... Il n'avait pas oublié que Faelarn lui avait parlé d'un loup garou dans le bosquet mais il devait s'assurer de cette rumeur.

Il partit rapidement à la recherche d'une odeur de sang ou de quoi que ce soit qui puisse l'amener vers des cadavres éventuels.

Nombre de messages : 207 Age : 40 Date d'inscription : 05/08/2007

Des rumeurs d’animaux morts circulent en ville. On parle de bêtes démembrées, éventrées, dévorées et réduites en charpie par on ne sait quoi… Une description macabre, sanglante, qui suffirait à faire tressaillir le cœur du plus preux des paladins. Et pourtant, il n’en fallu pas davantage à la jeune femme pour que sa curiosité soit piquée à vif et qu’elle quitte précipitamment l’enceinte de la cité puante et trépidante pour partir en direction des bois, l’un des rares endroits où elle se sente un tant soit peu en paix avec elle-même, calme et réfléchie...

Le sentier serpente à travers la forêt, et la « cornue » suit ses méandres par monts et par vaux. Elle aperçoit toutes sortes d’oiseaux et de petits animaux, mais aucun danger ne semble la menacer et elle se sent bientôt tout à fait en sûreté… jusqu’au moment où elle réalise que les bois ont subi de subtiles modifications. Si la végétation est toujours, dans son ensemble, brune et verte, ces teintes lui paraissent moins chaudes, plus ternes. L’atmosphère devient, à mesure qu’elle s’enfonce dans la forêt, plus pesante et inquiétante. La première fois qu’elle remarque ce changement, elle n’y attache guère d’importance, mais, maintenant, c’est l’ambiance des bois qui se transforme à son tour. Les gazouillis des oiseaux chanteurs font place aux croassements des corbeaux. Les papillons brillamment colorés qui voletaient de fleur en fleur sont remplacés par des insectes vrombissants, noirs ou brunâtres.

Un rictus carnassier vient arquer ses lèvres, son visage terreux encore couvert de sang séché prenant l’apparence d’un masque sanglant et terrifiant: elle approchait de l’emplacement des cadavres, elle sentais l’odeur de la mort… mais surtout celle du sang.

Son cœur se mit à bondir dans sa poitrine, ses émotions et ses instincts primitifs luttant farouchement pour s’emparer du semblant de raison dont elle savait encore faire preuve… parfois. L’allure de la jeune femme s’accélère, et elle avance avec moins de circonspection, étudiant brièvement chaque arbre et chaque fourré comme si elle s’attendait à en voir brusquement surgir un adversaire de sa trempe. Soudain, au détour d’une clairière, un bruit attire son attention et, en avançant dans cette direction, elle découvre un spectacle terrifiant: au beau milieu de la trouée qu’elle vient de dénicher, une volée de corbeaux prend son envol pour dévoiler les carcasses sanguinolentes et mutilées des animaux dont parlais les badauds. Le regard pétillant, elle observe longuement la scène de ce massacre avant d'éclater de rire... Le rire d'une démente, le rire d'un esprit dérangé et d'une âme torturée.

Qui donc avait pu perpétrer un tel massacre? Qui avait pu égaler son ardeur au combat et ainsi s'acharner sur ces bêtes comme elle seule pensait le faire avec autant d'acharnement et... de soin? Qui pouvait développer autant de bestialité, de force et d'implacabilité? Etait-ce un homme? Ou bien une bête? Ce dont elle est sûre, c'est qu'il s'agirait d'un adversaire de valeur, sans nul doute... Peut-être même quelqu'un -ou quelque chose- qui lui ressemblerait enfin. Mais où? Où?! Tête rejetée en arrière, elle pousse un long cri de dépit.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 26/10/2007

Hantant la ville depuis quelques jours, la femme s'arrête devant deux badeaux discutant de ces rumeurs d'animaux morts. Curiosité oblige elle commeçe à entrer dans la conversation, cherchant sans doute plus d'informations sur le phénomène.

Remerciant les deux personnes, elle s'écarte lentement du sentier de cette ville bien étrange pour passer les murs d'enceinte avec sérénité.

Les mains dans le dos et vêtue de son armure de jais et de pourpre, elle se dirige vers la forët. Des animaux morts.. Quelle créature pouvait donc faire ceci ? Quelque chose douée de conscience qu'elle pourrait manipuler, ou une de celles qui ne savaient pas contrôler sa bestialité.

C'est avec un étrange calme et sourire froid qu'elle arrive entre les arbres immenses dont les branchages semblaient la recouvrir entièrement. Le regard jade cherchant un passage pour la mener à l'endroit que lui avait indiqué les deux personnes.

Elle cherche, en silence et sur ses gardes..

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 18/10/2007

Les lieux étaient affreux à voir... Pourtant sous la forme d'un loup, la vue de toute cette... viande lui donna mal au coeur. Kregulf n'avait pas eu beaucoup de mal à trouver les lieux du massacre... Il avait quitté sir Filus peu avant et ce dernier l'avait fortement informé des créatures qu'étaient les loup-garous.
Depuis Kregulf n'avait pas quitté la forêt, tout en gardant un oeil vers la ville voir si le barde n'avait pas besoin de lui.
Soudain il vit une femme cornue entrer dans la forêt. Correctement tapis dans les feuillages il la regarda trouver son chemin presque trop facilement vers le lieu du massacre. Ses instincts bestiaux prirent le dessus et tel le loup guettant sa proie il resta à bonne distance tout en étant d'une précision extrême dans ses mouvements. Pas une brindille ne céda sous ses pattes alors qu'il restait à bonne distance. Il ne put distinguer correctement la femme mais ses cornes ne passaient pas inaperçues. Il avait peut etre meme déjà croisé la femme dans la ville...

Tout en restant à longue distance, il entendit la femme rire d'un rire qui lui fit dresser les poils. Un léger temps se passa et la femme poussa une sorte de hurlement de frustration... Kregulf hésita à attaquer mais il avait promis à Filus de l'avertir si il croisait un loup garou et il n'était toujours pas certain qu'elle soit une lycanthrope. Restant dans l'ombre il continua d'épier Lenneth.

» Les druides ne sont pas tous des animaux sanguinaires!?