Il faut rêver très haut pour ne pas réaliser trop bas

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El était assis sur un banc, il laissait ses pensées vagabonder, tout en se limant avec application les ongles.

Il était contrarié.
L' île d' Almirande n' était pas le petit coin de paradis qu' il avait espéré, et ses habitants, beaucoup moins acceuillant qu'ils n' en avaient l' air.

Il s' arreta un instant, levant bien haut ça main gauche, contemplant son travail. Encore trop pointu, il fallait qu'il l'arrondisse encore un peu...
Il reprit son travail, remontant petit à petit dans ses souvenirs, en suivant distraitement le léger raclements de la lame.

Il était debout, sur la plage, il laissait le vent marin lui fouetter le visage.
Respirant à plein poumons l'humidité salé, qui purifiait ses pensées et revigorait son corps.
Il y avait eu cette Jaherlnya, il lui avait fait remarquer qu'une belle femme sans grâce n' était rien de plus qu'un hameçon sans appât.
Comment l'avait elle pris déjà?
Il ne se souvenait plus.
Enfin... cela n' avait pas d' importance pour le moment.

Fermant les yeux, il laissa l' eau salée s'accumuler sur ses cils, vaguement conscient que s' il s' attardait trop, le vent allait la sécher et y déposer une mince péllicule de sel.

C' est alors qu'une elfe passa par là, elle se dirigeait visiblement vers la forêt. El, toujours prêt à se faire de nouveau amis, abandonne ça méditation et engage la conversation.
Ils en étaient encore à s' échanger des politesses quand il entendit un bruit de pas métallique s' avancer dans leurs direction. Il interrompit un instant ça discussion afin de voir ce qui se tramait.
Devant lui, une silhouette vaguement féminine s' avançait avec peine.
Dans son épaule gauche pointait distinctement l'empennage d' une flèche.
Elle saignait.

Ses leçons de secourisme reprirent immédiatement le dessus, balayant toute autre considérations.
Il se précipita vers elle, lui demandant de faire le moins de gestes possible, pendant qu'il fouillait dans son sac à la recherche de pansements afin de stopper l' écoulement de sang.
Avec une mine désolé, il se rendit compte qu'il n' avait rien, hormis une robe et ça trousse de maquillage.
La silhouette vaguement amusé a alors saisit l' objet d' une main et l'a retiré d' un coup sec.

Qu'elle idiote!
S' était le pire qu' elle puisse faire.
Il voyait déjà le sang s' échapper à gros bouillons.
Il prit ça décision en un éclair.

Ordonnant à l'elfe de lui ôter son armure, il se mit à déchirer la robe en fines bandes, essayant d' ignorer les motifs délicats, qu'il était entrain de saccager.
La seconde femme refusa qu'on lui ôte son armure, mais consentit tout de même à ce qu'on lui dénude l' épaule.

Entre-temps d' autres badauds sont apparut, il crut reconnaitre parmis eux
Jaerl-machin, l'elfe noire indélicate.
Ils paraissaient surpris.
N' en tenant pas compte, il se releva, bandes en mains.

Il se mit à la soigner de son mieux.
Jaerl-truc demanda alors à la femme en armure si cela ne la dérangeait pas d' être soigné par un sunite.
La question saugrenu, le prit au dépourvu.
C' est alors qu'il la détailla un peu mieux.

L'armure hérissé de piques, portait le symbole de Loviatar.
Quant à l' épaule droite, il lui semblait vaguement que quelque chose pourrissait dessus. Avec un frémissement, il se rendit compte, qu'il s' agissait d' une main.
Serrant les dents, il continua son travail, sans piper mot.
Il s' était engagé à la soigner, il irait jusqu'au bout.

Ainsi donc il avait en face de lui un des membre des Loviates, dont Ana lui avait tant parlé...
Il fallait avouer, que son allure ne plaidait pas en ça faveur.

La femme en armure répondit quelque chose comme :" Et alors? Je ne peux pas lui reprocher d' avoir choisit la mauvaise divinité".
Cette remarque le piqua au vif.
Pour ça part, il avait toujours pris garde de ne point critiquer les choix religieux des autres. Et en l'occurrence Sunie valait bien Loviatar .
Toujours silencieux, il finit son travail en tirant d' un coup sec.

Elle le remercia.
Il lui répondit mécaniquement, un splendide sourire aux lèvres, qu'il était de son devoir d' aider les plus faibles.
A son grand étonnement, un silence scandalisé accueillit la remarque.

Vif comme un serpent, elle lui saisit la gorge avec ça main blessé.
L'elfe avec qui il avait discuté pris rapidement ses distances.
El ne fit pas un geste, il se contenta de la fixer, préferant garder le silence.
<< Retire tout de suite ce que tu viens de dire, et présente moi des excuses ...>>

Encore une fois, El interrompit son travail.
Avec tristesse, il constata qu'il était allé trop loin.
Il allait devoir attendre que l' ongle repousse.
Posant la lime, prêt de lui, sur le banc, il se mit à se masser les tempes.
Que s' était-il passé ensuite?
Ah oui.. cela lui revenait.

Il n' avait pas cédé.
Il aurait sans doute finit empalé comme la main, si dame Miskel n' était pas apparu comme par enchantement.
Elle demanda astucieusement à la femme en armure s' il y avait un problème.
Et là, chose incroyable, le ton de la guerrière changea tout de suite.
Il se fît miraculeusement plus respectueux.

Profitant de l'occasion, il se dégagea avant de suivre Miskel, qui se dirigeait déjà vers la ville. Ils s' arrêtèrent en haut des marches afin de discuter un peu.
Il eu un pincement de cœur amère en repensant à la robe qu'il venait de sacrifier. Du haut des marches, il l'observait calmement.
S' était donc elle, la prêtresse de Loviatar?
Ce fut ça première rencontre, mais se ne devait pas être la seule, il la rencontra en effet quelques temps plustard dans d'autres circonstances..

Il mis fin à ses reflexions désagréables: assez de pensées négative pour la journée. Il décida d' oublier tout ça en allant dévaliser le marché, et dépenser sans compter.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

De retour dans ça chambre, à l' auberge, El se déshabilla rapidement.
Une fois complètement nu, il s' inspecta de la tête aux pieds, utilisant un miroir pour examiner son dos.

Mis à part quelques bleu, il ne trouva aucune blessure apparante.
Il lui faudrait juste éviter les bains d' eau salée, le temps que ces blessures bénignes disparaissent.
Il soupira, soulagé.

Puis il eu une moue attristée.
Aujourd'hui, il avait contribué à rendre la paix à un esprit.
Il l' avait aider à retrouver ses enfants disparu.
Il se souvient encore des enfants en question, sales, déguenillés, et pourtant...
Le garçon et la fille avait l' air en bonne santé, alors même qu'ils avaient du errer pendant six mois aux abords de la ville!
S' était tout bonnement impossible, qu'ils aient survécu sans aide.
Pourtant ils étaient là, ils les regardaient d' un air gourmand...

El frissonna, cela lui avait mis tout de suite la puce à l'oreille.
De sorte, que lorsque leurs peau se distendit, que des crocs leurs sortirent de la gueule, et que leurs ongles s' allongèrent pour faire place à des griffes acéré, il ne fut pas surpris.

L'affaire fut vite réglé.
Ils n' étaient pas de taille, beaucoup trop jeunes pour pouvoir représenter un danger pour quatre aventuriers chevronnés.
Tout de même avoir survécu pendant six mois, sans aide...
S' il n' y avait pas eu l' esprit, ils ne se seraient jamais douté de quoique se soit.
Comment faisaient-ils pour se nourrir?

Qu'avait dit le garçon à ça sœur déjà?
Ah oui... ça lui revenait...
Il se figea subitement.
Mais s' est terrible!

Se précipitant sur son matériel d' écriture, il commença à rédiger une lettre, à l' adresse du dirigeant de la triade, Eliomel.
Il fallait absolument les mettre au courant.
Si son intuition était exacte, c' est toute la ville qui était en danger.
Il fît une pause.

Il faudrait qu'ils en parle aussi aux druids, en faisant attention à ne pas les froisser...
En parler à la garde?
Non, cela serait gâcher du papier.
Et puis, il fallait absolument éviter d' affoler la population.

( la lettre sera envoyé à Eliomel via MP)

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Assis au comptoir de la taverne, El sirotait tranquillement son verre.
Un vin capiteux produit par les druids, fruité et sensuel, d'un rouge charnu, presque érotique. Rien de mieux pour oublier ses soucis.
Il avait décidé de l' apprécier à ça juste valeur, c' est à dire avec patience.
C' est pourquoi, cela faisait depuis plus d' une heure qu' il était assis là.

Il lui semblait qu' avec le temps la lumière reflété par le verre devenait de plus en plus vive. Etrange phénomène...
Il porta de nouveau le verre à ses lèvres...
Oui s' était bien cela, la lumière gagnait en intensité, éclaircissant son esprit, tandis que le monde devenait plus flou.
Alors qu' il sombrait peu à peu dans un rêve de sang, certains évènements de la veille lui revinrent en mémoire...

Comment en étaient-ils arrivé là ?
Ha oui! Il avait surpris la fille et le voyageur chez Turkly.
Et ensuite? Il n' arrivait pas à se rappeler...
Il bu une autre gorgée.
Ha! Ca lui revenait, il était partit boire un verre de vin elfique.
Il eu honte de ce qui était arrivé ensuite.
Il s' était oublié, racontant l' histoire aux quatres vents.
A aucun moment il n' avait songé qu' Eorl aurait pu passer pour un cocu.
Le lendemain le mal était fait.

Il se consola en se disant, qu' au moins cela ne se reproduirait plus.
Il surveillerait désormais étroitement ça consommation de vin elfique, aussi doux et fruité soit-il, foi de paladin!
Il bu une autre gorgée.
La suite lui revint avec une précision étonnante.

Il les avait suppris tout les deux sur la place publique.
Voyant Eorl dans un état lamentable, il avait pris les devants.
C' était normal aprés tout. Eorl souffrait, cela crevait les yeux.
Seule une réponse claire et définitive le délivrerait.
S'il y avait encore de l' espoir, alors ils feraient annuler le mariage.
Dans le cas contraire ... et bien... s' était l' amour non? Il devrait se faire une raison.
L' ennuis, c' est que pour le moment, la fille en rouge ne semblait pas vouloir l' apaiser.
Au contraire, elle évitait les réponses franches.
Il était encore trop tôt pour le dire, mais s' il s' avérait que s' était une vipère et qu' elle s' amusait ainsi aux dépend de ce pauvre Eorl, il ne lui ferait pas de cadeaux!

La situation était tellement limpide, qu' il se surprit à regarder la bouteille avec suspicion. A priori rien ne laissait supposer qu' il s' agissait d' autre chose qu' une bouteille de vin elfique.
Il rechercha les inscriptions, mais il ne vit que des gribouillits un peu flou.
il fronça les sourcils.
Curieux, il était pourtant certain d' en avoir vu une, une heure aupparavant.
Enfin... quoiqu' il en soit, un breuvage qui lui conférait une lucidité pareille ne pouvait certainement pas lui nuire!

Il se demanda si le père Turkly n' en utilisait pas pour faire les potions de savoir. Peut-être que s' il en consommait plus, il découvrirait ce que cachait la fille en rouge?

- << Garçon! une autre bouteille s' il vous plait!>>

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Perdu dans ses pensées, El profitait de la fraicheur de la nuit.
Il flânait dans les rue du quartier sud, ressassant les évènement de la veille.

Pour la première fois, il était allé voir les druids.
Il avait été accueillit par un gnome aux manières étranges, mais plein de bonne volontés.
Si son élocution était parfois un peu laborieuse, et ses références religieuses un peu obscure pour lui, les informations, qu'il lui avait fournit, étaient quant à elles inestimables.
Il l' avait donc remercié et c' était dépêché de revenir en ville.
Dés qu'il en aurait le temps, il écrirait de nouveau à Eliomel.
Il fallait absolument convoquer le reste de la triade.

En chemin il avait rencontré une nouvelle arrivante.
Flanqué d' un chat qui ressemblait à un fauve miniature, elle empéstait le poisson pourri.
Il s' est même demandé à un moment donné, si ce n' était pas là la raison pour laquelle la bête la suivait d'aussi prêt.
Enfin, quoiqu'il en soit, il avait volé à son secours , un mouchoir sur le nez.
Il fut surpris de constater qu'il n' était pas le seul.
Un homme vêtu de rouge s' était lui aussi précipité pour lui venir en aide.
Il se présenta sous le nom de Raphael, et n' hésita pas une seule seconde pour proposer son aide à la jeune fille, tout en lui souhaitant le bonjour avec un baise main.

El eu honte de lui.
Il était représentant de Sunie, mais l'odeur dégagé par l' étrangère l' avait indisposé. Pourtant, voilà qu'un homme aux manières raffinées s' était présenté devant la fille, et faisait montre de plus de tact qu'il n' en aurait jamais eu.
Il lui avait fait remarqué, que ses manière cavalières pourraient être mal interprété.
Pourtant, il savait lui-même que c'était faux.
L'attitude de l' homme en rouge avait été irréprochable.
Dans ce cas, pourquoi l' avait-il repris?
Serait ce de la jalousie?

El secoua tristement la tête.
Il lui faudrait se contrôler un peu plus à l'avenir.
La suite fut plus encourageante.
Ils se mirent d' accord pour se répartir les tâches.
Raphael emmènerait la nouvelle venue à l' auberge pour qu'elle y prenne un bain, tandis que lui irait lui choisir quelques frusques.
Il salua Raphael lorsque celui-ci dut prendre congé.

S' est alors qu'il remarqua Eorl.
Celui-ci, plus déprimé que jamais, dépeignait de manière horrible la situation d'Almirande.
Ne voulant pas inquiété la nouvelle venue plus que de raison, il lui suggéra d' aller essayer ses nouvelles robes, pendant qu'il prenait en charge l' elfe dépressif.

C' était terrifiant, d' une tristesse révolté, celui-ci était tombé dans une apathie de cloporte.
Lorsqu'il tenta de le secouer un peu en lui demandant, s' il l'aimait toujours, celui-ci n' eu de cesse de répéter qu'il ne savait pas.

El était inquiet.
En temps normal, Eorl aurait été pris en charge par un des prêtre de son ordre.
Mais là ce n' était pas le cas.
Le laisser seul afin qu'il se fasse une raison, n' était peut-être pas une bonne idée en fin de compte.
En désespoir de cause, il décida de lui occuper l'esprit, en attendant de trouver une solution.

Une fois la jeune fille revenu, il les invita tous à boire un verre.
Il se réveilla le lendemain, affalé sur une des tables.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El dormait, un petit filet de bave lui sortait au coin de la bouche.
Son sommeil était pour le moins troublé.

Il entendait le murmure des démons qui ourdissaient ça perte.
Il voyait des succubes commencer leurs rituel impie.
Elles invoquaient des molosses d' ombre, et leurs susurraient de suivre ça trace.

Avec un hurlement lugubre, ils dévalèrent les escaliers de la citadelle, en direction de la ville.
La gueule grande ouverte, ils humaient l'air, exhalant une halène rance, une halène d'œuf pourri.
Le moignons qui leurs servait de queue s agitaient ironiquement aux nez et à la barbe des gardes, lorsque profitant des ombres de la cité, ils s' infiltraient en ses murs.

Ils le prenaient par surprise alors qu'il était entrain de boire.
La porte de l'auberge explosait dans un fracas retentissant affolant toute la clientèle.
Etant pret de la porte, ils n'eurent pas à le chercher bien loin.
Là, plutôt que de se défendre, El se précipitait afin de sauver ça bouteille.
Mais dans l'agitation, elle roulait hors de ça portée.

Un des molosse d'ombre le saisi alors par le fond de son pantalon, l' entrainant dans la nuit, alors qu'il réclamait pitoyablement son vin.
Là, les succubes l'attendaient avec une moue moqueuse, un fouet à la main...

El se réveilla en sursaut.
Il reconnu instantanément l' endroit.
S' était le même que celui de ses rêves.
Alors que les brumes du cauchemar se dissipait peu à peu, il prit conscience qu'un terrible mal au crâne lui cisaillait les tempes.
Il gémit, la main sur le front, se demandant bien pourquoi entre tout les paladins, il fallait que ce genre d'histoires tombe sur lui.
Il en voulait un peu à Miskel de l' avoir dénoncé.
Une petite voix lui répétait qu'il y avait une bonne raison à cela, mais il n' arrivait pas à s'en souvenir.

L'auberge tournoyait, quel genre de maléfice était-ce là?
Il se dit vaguement que ça devait venir de lui.
Il se félicita alors d' avoir pu atteindre un tel niveau de maîtrise, qu'il puisse ainsi faire bouger les pièces à volonté.

Et puis qu'est ce qu'il fichait là d'abord?
Pourquoi n' était-il pas dans son lit?
C'est alors que les brides d'une conversation lui revinrent.
Ana était assise face à lui, ils bavardaient... non rectification, elle parlait beaucoup, tandis qu'il buvait, répondant de temps en temps à ses questions.
Décidément quelle chic fille cette Ana, l'emmener ainsi boire un verre et bavarder un peu...
Dommage qu'elle s'entourait de compagnons aussi violent.

Elle buvait peut, mais elle parlait pour deux.
La conversation tournait beaucoup autour de la triade et de ses membres.
Ainsi donc, elle avait entendu parlé de leurs exploits et voulait en savoir plus?
El sourit, il faudrait qu'il s'y fasse, il était devenu un héros, fort et séduisant. Il était normal que les filles commence à s'intéresser ainsi à lui.
Mais il devait agir avec prudence.
Il ne fallait surtout pas qu'il réitère l'erreur qu'il avait fait avec Eorl.
Il voulait à tout prix éviter de ternir la réputation d'un des membres par un mot déplacé.
Aussi c' est avec soulagement, qu'il s'aperçut que la discussion tournait essentiellement autour des forces et des faiblesses de l'organisation, ainsi que leurs chances face aux démons.
C'est donc avec joie (et quelques verres de vins dans le pif) qu'il lui répondit.

El se releva temps bien que mal, et se dirigea vers la sortie.
La nuit avait été longue, il fallait qu'il se dégrise un peu.
Tournant la poignée de la porte, il se dit que la fontaine sur la place publique ferait parfaitement l' affaire.
C'est alors que le monde explosa...

...le premier client de la journée venait d'entrer, lui fracassant le nez.
Avec un râle, et une main sur la figure, il sortit à l'air libre sans tenir compte des excuses bredouillées par le citoyen.

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El marchait d'un pas déterminé vers la forêt, son armure cliquetant furieusement à chacun de ses pas.
Il n' avait pas pris le plus court chemin, mais ce n'était pas plus mal.
Il avait besoin de réfléchir.

Il avait prit sur lui de laver l'honneur du petit être.
Pourtant les choses semblaient plus compliqué que ce qu'il aurait pu penser de prime abord.

Alors qu'il se rendait en ville, il se souvient avoir croisé Eorl et ça fille.
Celui-ci ne quittait pas cette dernière, qui était complètement saoule.
Il se dit alors qu' il avait peut-être une chance de tirer cette affaire au clair.
Malheureusement pour lui, il se rendit compte, qu'on approchait pas Ilsna aussi facilement.
Son père ne la quittait pas des yeux un seul instant.
S' était très ennuyeux.

Compte tenu de la situation, il fît comprendre à Eorl, que s'il éprouvait quelque difficultés à tenir ça fille, il pouvait toujours la faire entrer en novicat auprès du père Turkly.
Celui-ci se chargerait à coup sûr de remettre la jeune elfe dans le droit chemin...et bien entendu libérerait la pauvrette de la présence étouffante de son paternel, mais ça il n'en fît pas mention.
D'autant plus, que les deux n' étaient pas disposé à en entendre parler.

A court d'idées, El ne savait trop comment s'y prendre.
Le salut vient d' Eorl, lorsqu'il du s'absenter pour quelques minutes.
Comment? Est-ce pouvait lui confier ça fille? Mais oui, bien entendu!
Prétextant qu'ils seraient plus à l'aise sur un banc, il emmena Islna à l'écart pour la questionner.

Il sentit tout de suite que la fille était sur la défensive, évitant autant que possible les réponses franches.
Etrange, Pirryn ne lui avait-il pourtant pas dit qu'ils étaient amis?
Malgré tout, à force de détours, il avançait.
Petit à petit la scène lui apparaissait avec de plus en plus de clarté.
S'était laborieux, mais il ne lâchait pas prise. Pour le bien de tous, il devait lever le malentendu.

C'est alors qu' Eliomel est apparu, il avait complètement oublié son rendez-vous.
Ce qui n'arrangeait pas les choses, c'est que Pyrrin l'avait mis en garde contre lui. Apparament ce dernier était convaincu de ça culpabilité.
Il ne pouvait donc pas continuer son interrogatoire en ça présence.

Il rusa.
Lui expliquant, qu' Eorl l'avait chargé de chaperonner ça fille quelques instants, il se mit à lui raconter une histoire, dont le héros était bien entendu un petit homme.
La jeune elfe compris instantanément ou il voulait en venir, et se prêta au jeu de bonne grâce.
Eliomel n'y vu que du feu. Sans doute assommé par ces histoires à dormir debout, il finit par partir. El devait le rejoindre quelques instants plus tard.

L'interrogatoire pu donc reprendre son cours normalement.
Mais plus les défenses de la fille s'abaissaient et plus il se rendait compte de la piètre opinion qu'elle avait de son amis. S'était assez déroutant.
Elle fini par en avoir marre.
Agacé, elle conclue en se levant qu'elle ne souhaiterait plus jamais revoir un pervers pareil, et qu'elle allait désormais prendre congé.

Tel avait été la réaction d'Ilsna.
El secouait la tête, faisant voleter ses cheveux blond.
Il était perdu. Selon toute vraisemblance on lui mentait.
Mais le tout était de déterminer lequel.
Eorl était-il vraiment le père affligé qu'il prétendait être? Ou bien un vieux fou paranoïaque?
Ca fille était-elle sérieuse lorsqu'il lui avait parlé, ou au contraire était-elle une mythomane, qui ne cherchait qu'à semer la zizanie?
Pirryn était-il un gnome victime des circonstances, ou un pervers en puissance?

Et qu' en était-il des autres?
Pouvait-il faire confiance à Ana, ou essayait-elle de lui soutirer des informations?
L'avait-elle vraiment vendu pour protéger ça vie?

Autant de questions, et si peu de réponses...

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

Il fait nuit, une petite silhouette erre dans les rues du quartier nord, misérable.
Petite fille au regard timide, elle se déplace en louvoyant parmi les ombres des bâtiments, une poupée de chiffon à la main.

Elle passe le poste de garde sans encombre, et va rejoindre un groupe d'enfants entrain de se battre prés des fermes bordant la ville.
Compte tenu des grognements, qu'ils poussent et de leurs exclamations de joie, il s'agit d'une partie de "chope-la-lui".
Chaque enfant glissait un ruban dans son pantalon, et le premier qui récupérait celui de l'adversaire remportait la partie.
Déjà celui qui se trouvait à ça gauche faiblissait.
Il se trouvait à genoux, dans la boue, les avants-bras strié de petites égratignures, il haletait, tentant vainement de préserver son ruban.
Mais il avait perdu.
Son adversaire, plus grand et plus fort, le tira brusquement vers lui.
Surpris, l'enfant tomba la tête la première dans la boue.
L'autre en profita alors pour lui passer par dessus et récupérer ainsi le ruban sous les vivats des autres gamins.

La petite fille observait la scène avec attention.
D'ordinaire ces jeux ,beaucoup trop violent à son gout, ne l'intéressaient pas. Mais quelque chose en elle avait changé.
Comment expliquer ce regard, qui ne semblait nullement gêné par l'obscurité?
Ses dents, inhabituellement longue, ou encore ses ongles incrusté de sang?

Elle s'avance à petits pas vers le groupe, et demande timidement:
- << je peux venir jouer avec vous? >>
Dans son regard brillait une faim à peine contenu.

El se réveille en sursaut.
Encore le même rêve se dit-il en se frottant les yeux.
Depuis qu'il avait vu les trois petits corps mort dans la clairière, cette histoire ne cessait de le hanter.
Avec un pincement de cœur, il se rappela qu'il allait devoir les rendre à leurs famille, afin qu'ils soient enterré dignement.
Bien entendu, ils lui poseraient beaucoup de questions, mais malheureusement, il ne pourrait leurs répondre.
Soudain, la tâche lui paru trop lourde à porter.
Avec une main tremblante, il ouvrir le tiroir de ça commode.
A l'intérieur reposait une bouteille de vin elfique.

Après un instant d'hésitation, il le referma.
Non, il ne fuirait pas ses responsabilités. Pas aujourd'hui.
Il s'habilla et sortit.

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Lorsqu'il partit vers le temple en construction, El était en proie à un conflit intérieur.
Il avait mentit.
Il avait laissé sous-entendre qu'il ne connaissait pas les auteurs de ces crimes, alors même qu'il connaissait les coupables.

En ce mordant la lèvre inférieur, il se répéta que s' était mieux ainsi.
Les druids n'avaient fait que se défendre, et avouer, qu'ils avaient tué les enfants n'aurait arrangé personne.
En faisant sous-entendre que la triade recherchaient les coupables, il pourrait éviter des questions qui n'auraient apporté que plus de peine, et protégeait ceux qui lui étaient chère.
Oui, mentir était la meilleure solution...
Dans ce cas, pourquoi se sentait-il aussi mal?

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

(Spoiler interdit au moins de 16 ans, aux adultes trop émotifs, et aux adeptes de Loviathar)

Spoiler:

Secouant la tête, El se dit que s'était stupide.
Après tout il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait.
Il devait à tout prix éviter de faire des conclusion trop hâtives.
Avec un grognement de frustration, il se prit la tête entre les mains et gémit:

- << Mais pourquoi est-ce que personne ne veut me dire ce qui se passe à la fin ?! >>

Reprennant son sérieux, El réfléchit à ce qui s'était passé lors de ça rencontre avec Pyrrin lui-même.
Celui-ci avait prouvé que les druids représentaient un danger pour les enfants de cette ville.
Ils allaient devoir être trés vigilants.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El, d'ordinaire si joyeux et optimiste n'avait plus envie de rire.
Avec son miroir, il inspectait les bleu qui marquaient son corps.
La chute avait été rude.

Il tenta de se consoler , en se disant qu'au moins ces blessures là guériraient.
En revanche, il n'en était pas tout à fait certain quant à l'agression morale dont il avait été la victime.
Quelle désillusion!

Il s'était rendu à la tour pour discuter et obtenir des informations.
Au lieu de ça, il avait été humilié et brutalisé!
Et Eliomel, qui était présent, mais qui continuait de discuter comme si de rien n'était!
Il avait été obligé de sortir, s'était ça ou tirer l'arme au clair.
Or il lui restait encore suffisement de bon sens pour ne pas envenimer un peu plus la situation.
Mais cela lui avait beaucoup coûter.
Il avait du ravaler ça fierté, et il n'était pas dans ses habitudes de fuir ainsi la queue entre les jambes...
Il faut dire aussi, qu'il n'était pas non plus dans ses habitudes de rencontrer dans gens aussi instables et vindicatifs.

El secoua la tête.
Partout ou il se rendait, il ne voyait que laideur, et mesquinerie.
Des citoyens, qui ne peuvent tolérer votre présence simplement parce que vous avez eu le malheur de passer un portail.
D'autre encore, qui portent plainte parce que vous avez heurté leurs croyances, et d'autre enfin, qui abusent de leurs position de pouvoir, pour assouvir leurs désirs de violence.

Peut-être s'était-il trompé.
Peut-être que cette ville ne méritait pas d'être sauvé.
Peut-être qu'en fin de compte l'alliance de l'aube n'était pas faite pour lui...

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Allongé sur un lit, El semblait fiévreux.
Les yeux clos, il ne cessait de gémir, et de se retourner.
De toute évidence, son sommeil n'avait rien d'agréable...

Il était sur la place du marché avec Miskel et un nain inconnu.
Parmi eux une femme avec une robe rouge hurlait sur la place.
Elle avait perdu son enfant.

Miskel avait beau appeler aux secours, personne ne faisait attention à elle.
Elle allait voir les gardes, leurs rappelant qu'elle était membre du conseil, et qu'elle avait absolument besoin d'aide.
Mais les gardes se contentaient de lui sourire d'un air mauvais.

- << Comme c'est dommage, c'est bientôt l'heure de ma pose. >> crachaient-ils.

Quelles bandes de pleutres!
Pensait El.

Sur le lit il se mit à gigoter en serrant les poings.

Voici qu'ils étaient tout les quatres à la recherche du petit garçon.
Le nain les accompagnait, une chope de bière à la main.
Tandis qu'ils appelaient tous l'enfant par son nom, le nain participait à ça manière en rotant bruyamment, se fichant comme d'une guigne de la présente situation.

L'endroit semblait étrangement calme, le chemin d'habitude très dangereux, était désert.
Il n'y avait pas âme qui vive.
Lorsqu'ils se dirigèrent vers Sasnas, El voulu arreter le groupe, mais il était déjà trop tard: ils étaient encerclés.
Une vingtaine de brigands les entouraient.
La femme se mit à rire à gorge déployé, goguenarde.

Leurs chef parla.
Ils avaient été trahi!
On les avait vendu!

Sur son lit, El gémit de plus belle.

Sortant de nulle part, Eliomel fendit la foule de bandits et vient se placer à coté de lui.
D'un ton calme et posé il lui dit:

- << Tuez les tous. >>
Avec des yeux ronds El se demanda s'il avait bien entendu.
- << Tuez les tous, c'est un ordre! >> répéta-t'il.

El protesta.
Il refusait.
Ils avaient besoin d'informations, et ne souhaitait aucunement que cela finisse dans un bain de sang.
Les bandits s'étaient rapprochés, menaçant.
Cependant Eliomel, n'en avait cure.
Sûr de ça force, il empoigna El par le col et lui dit tout aussi calmement:
- << Puisque vous refusez de m'obéïr, vous mourez.>>

Il le jeta au milieux de la foule, et se mit à incanter.
Avec horreur, El compris instantanément ce qu'il cherchait à faire.
Il cria aux hommes qui l'entouraient de fuir le plus loin possible, mais il était déjà trop tard.

Des lames énormes, affutés comme des rasoirs, sortirent du sol.
L'enfer se déchaina.
La voix de El se mêla à celle des autres lorsqu'ils hurlèrent de douleurs...

Il se releva, plus faible que jamais.
Son armure et ses vêtements étaient en lambeaux.
Penché au-dessus de lui, Eliomel incantait de nouveau.
El pouvait sentir ses blessures se refermer petit à petit.
Il se sentait perdu, faible et plus impuissant que jamais.
Balayant la place du regard, il eu un haut-le-cœur.
Les cadavres des bandits gisaient au sol, lacérés.
Pas un n'avait survécu.

- << Ne me désobéi plus jamais EL, ou tu souffriras...>> dit alors Eliomel, avant de tourner les talons.

Au milieu des cadavres, El éclata en sanglots.

Il se réveilla en sueur, haletant comme un chien.
Ou était-il ?
Ah oui, ça lui revenait.
Le temple du père Turkly.
Balayant la pièce du regard, il aperçu les profonde entailles qu'avait subit son armure.
Il s'assit sur le rebord du lit et pris ça tête entre ses mains.
- << Plus jamais, plus jamais... >> murmura-t'il.

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Assis, un miroir à la main, El se repoudrait le visage.
Se faisant il ressassait les évènement de la veille.

Enfin!
Il avait enfin réussir à obtenir l'argent qu'ils convoitaient tant.
Le chemins pour y arriver avaient été long et difficile, alors même que cela ne constituait qu'une étape, essentiel certes, mais une seule étape de son plan.

Il sourit en repensant à leurs départ de la banque, avec une charrette remplit de coffres apparemment surchargés, accompagné d'une solide escorte, et à leurs retour en ville avec dix malheureux lingots sous la bache.
Assurément, les citoyens ne manqueraient pas de se poser des questions quant au retour de la charrette apparemment vide.

* El lâche un soupir, et repose son poudrier*
Il avaient eu beaucoup de chances, il s'en était fallu d'un cheveux, pour que tout tombe à l'eau. Si l'homme à la peau bleu ne les avaient pas prévenu...
Encore ces maudits brigands! Mais d'où tenaient-ils des informations pareilles?

En silence, El se mit à fouiller dans ses braies.
Il sourit avec nostalgie. Ce geste lui faisait repenser à l'époque, ou encore adolescent, il usait d'artifices pour paraitre un peu plus viril.
Cette période n'avait pas duré, le procédé étant beaucoup trop douloureux et encombrant...
Une cachette à toutes épreuves.

Mais ou était-il à la fin?
Agacé, il se mit à secouer ses jambes l'une après l'autre.
Un petit bout de papier en tomba.

- << Ha! le voilà! >>
Pensif, il se mit à le relire avec attention.
De qui cela pouvait-il bien être ?

Cela lui faisait penser... pourquoi n'avait il toujours pas de réponse de la part du capitaine ?

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Une fois hors de la crypte, El avec une mine dégouté se mit à enlever les morceaux de chairs mortes et la poussière d'os qui maculait son armure.

Ils étaient encore réapparu.
En fait non...
Le mal n'avait jamais disparu, corrigea-t'il.

Les citoyens avait été une nouvelle fois mis en danger, et ils avaient du une nouvelle fois intervenir.
Pas de chevalier mort cette fois si, mais ses sbires continuaient de proliférer.
Il se revit entrain de se battre, côte à cote avec Just, détruisant les morts vague après vagues: lever son épée, frapper, trancher. Lever, frapper, trancher... à quoi bon tout cela?
Les morts revenaient sans cesse, impitoyables, infatigables.

Ils avaient néanmoins continué jusqu'à la source; immonde, suintante d' énergie obscure.
Trois fois qu'il la voyait, c'était la troisième de trop.
El sentit la résolution faire place au doute, lui qui d'habitude agissait avec instinct, se mit à réfléchir.
Il avait déjà étudier un cas pareil, et il avait réussi l'examen avec brio.
Mais cela faisait si longtemps...

Comment était-ce déjà ?

Pendant qu'il réfléchissait, Just agissait.
Il pria Torm, et tenta de repousser la masse obscure.
Celle-ci vacilla quelques instants, mais tient bon.
Ce n'était pas suffisant.

El se mit alors à prier, à prier comme jamais il ne l'avait fait, souhaitant de tout son cœur que cette source infâme disparaisse à jamais...

Elle disparu.
S'était aussi simple que ça.
El sentit son coeur bondir dans ça poitrine.
Il avait prié Sunie et elle l'avait entendu.
Jamais il ne s'était senti aussi heureux de ça vie.

Just se chargea de le ramener sur terre.
- << Ce n'est pas fini, elle reviendra>>.
Il avait raison, bien entendu.

Le chevalier mort était partie, pourtant les effets de son incantation demeuraient présents.
Comment était ce possible?
Cela lui rappelait vaguement quelque chose, un rituel.. oui s'était peut-être cela la solution.
Les souvenirs affluèrent, confus.
Il était sûr qu'il pouvait sanctifier cette crypte une bonne fois pour toute.
Mais comment faire?

D'abord disposer les treize bougie au centre et sur les branches d'un pentacle tracé à la craie...
Ensuite asperger les murs d'eau bénite? Ou était -ce l'inverse ?

Il ne se souvenait plus...
Il avait passé trop de temps à flâner, et à sécher les cours.
Maintenant s'est toute une ville qui était en danger, tout cela à cause de ça paresse.
El pris ça décision.
Il lui fallait tout réapprendre.

Il pris alors son courage à deux mains.
Il s'habilla pour l'occasion (c'est à dire, dans un pantalon en cuir noire, et une tunique de lin blanc largement entre-ouverte), puis laissant son arme et son armure prés de son lit, il ferma la porte de sa chambre et se dirigea à grand pas affronter son destin...

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

<< Je sais que cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu..>>
*géné*
<<Nos rapports n'ont pas toujours été amicaux et parfois même tendu..>>
*El passe une mains nerveuse dans ses cheveux*
<< Je t'en prie soit gentil avec moi, il y a toute une ville qui en dépend .>>
*Les gens le regarde de travers*

Il y était finalement revenu, ce lieu éffrayant, sale et poussièrieux...
Un lieu ou il ne pensait plus jamais remettre les pieds...

La bibliothèque: section "divin, sorts et prêtrise".

C'est sur un soupir fataliste qu'El pris un siège.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El regarde le livre avec dégout, les symboles incompréhensibles s'afficher devant ses yeux.
C'est impossible ! Ce n'est même pas du commun !

Il jette un regard autour de lui: ils étaient peu nombreux ce soir; à droite est assis un veillard qui lit quelques papiers sur Cassandre et son histoire; à gauche se tient une étudiante, une apprenti visiblement plongé dans ses notes.
El soupire, l'ambiance n'est pas à la rigolade, un silence pesant règne dans la salle quel seul vient troubler les pages tournés par les deux protagonistes..

Une heure passe...

...puis une autre...

Les symboles restent toujours indéchiffrables, il devait pourtant les connaitre on ne pouvait pas ne RIEN avoir appris en 6 ans de prêtrise.
Il se dit, qu'il est trop stressé, qu'il doit se détendre, peut être qu'alors il serait en mesure de se rappeler...

Il observe de plus près l'étudiante... plustôt jolie et soignée...
Ça lui rappelait un peu ses cours théorique au noviciat, que faisait-il dans ces cas là déjà ?
Ha oui...
Il arrache un morceau de parchemin vierge, le roule en boule et l'envoie en direction de la jeune fille.
Elle la prend sur l'arrière du crâne.
Surprise, l'étudiante se retourne, El lui fait son plus beau sourire accompagné d'un coucou de la mains...

Elle se retourne.
El est vexé: s'est toute ça condition de prêtre de Sunie qui est en jeu.
Il s'acharne, lui envoie une autre boulette ..puis une autre...

L'heure passe...

L'étudiante est partit, agacé par le bombardement massif dont elle faisait les frais, elle s'est levée d'un air pincé et s'est installer un peu plus loin du coté des rayons "romans et poésie".
El contemple le livre avec fureur, le rendant responsable de tout ces échecs.
Mais il ne se laisserait pas avoir, ça non!
Il allait concentrer son esprit sur ce fichu bouquin et par Sunie il en viendrait à bout!

Une heure passe...

Exténué, il n'en peu plus.
Il avait tout essayé: il avait tenté de le lire de droite a gauche de bas en haut, pensant que l'auteur atteint d'une quelconque malformation obscure aurait écrit le livre de manière non-conventionnelle; il avait tenté la méditation essayant de lire le livre par son esprit les yeux fermé... à la fin en désespoir de cause il avait prié Sunie pleine de grâces de lui apporté son aide, mais rien n'était venu.
Il était sur le point d'abandonner.
...
Seulement voila, il y avait cette brume dans la crypte...
Il repensait à tous ces morts qui déambulaient, les imaginait se moquer de lui avec leur crânes pourrissant.
El pris une décision.
Il quitta sa chaise et retourna au rez de chaussé.

...

Effrayé le veillard le voit revenir la mine farouche et l'envie de meurtre sur son visage
C'est équipé d'une couronne de prescience sur la tête et deux anneaux de savoir sur chaque mains qu'il se présente à nouveau devant le livre.
Il avale une potion de savoir et d'un ton lugubre annonce:
<< Maintenant tu vas parler ...>>
...
Il étudie les signes un par un, note les signes récurent; il lutte, il cherche le code dissimulé à ses yeux, il tente de se représenté le livre dans l'espace... << de l'elfique? >> Avec le savoir contenu dans sa bague gauche il sait, que ça n'en à pas la forme.
<<du nain?>> non plus,
<< du..draconique?>> oui peut être, ça y ressemblait vaguement..
Pourquoi diable, un prêtre écrirait se livre en draconique? Ça n'avait aucun sens...

<<Une minute, cette lettre là, ce n'est pas un "L" inversé?>>
....
Il retourne le livre.

Voila trois jours qu'il lisait "Sorts Divin pour les nuls" à l'envers.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

<< Ha! Ca sert donc à cela "la mains du bergé" ? >>
Il avait toujours cru qu'il s'agissait d'un sort pour guider les moutons.
Décidément, il en apprenait tout les jours...
Et mesurait par la même occasion toute l'étendu de son laxisme passé..
Encore que comprendre un sort ne lui suffirait pas à le lancer..
Il allait devoir s'entrainer un peu, peut être au pied d'un arbre; le vent irait alors jouer avec ses cheveux, mettant en valeur son visage délicat... Non, il était resté trop longtemps enfermer et sa peau avait besoin de soleil.
Il s'imaginait sur le bord de plage lançant les sorts les plus puissant qu'aucun prêtre n'ai jamais connu, quand le sommeil le pris par surprise.

.....

L'ambiance était feutré, éclairé par quelques bougies, Inosaki et le forgeron dégustaient leurs poitrine de sanglier au morilles.
Ils avaient déjà bu quelques verres de vins, et les joues d'Inosaki avaient légèrement rosis.

Le forgeron mâchait bruyamment ça viande, du jus, mélange de sauce grasse et de salive, dégoulinait de son menton.
Il s'était attifé d'un bavoir autour du cou, afin de protéger ses habits acheté au rabais. Avec un œil gourmand il observait Inosaki, qui se tenait à l'autre bout de la table. Cette dernière se contentait pour le moment de baisser les yeux sur son assiette, mangeant calmement ça part, avec application.
Lorsqu'elle eu fini, elle reposa délicatement ses couverts, et s'essuya les lèvres avec précaution.
Levant un regard timide vers l'homme qui lui faisait face, elle se mit à lui caresser doucement la main.

Elle lui murmura chaudement:
- << Et si nous parlions d'une petite remise? >>

Le forgeron, dans un état d'excitation extrême, se mit à trembler.
Apparemment c'était ce qu'il guettait depuis le début.
La serveuse fit alors son apparition, afin de débarrasser la table.
Inosaki regardait encore le forgeron droit dans les yeux lorsqu'elle entendit la fille ce racler la gorge.

- << Madame si je puis me permettre... >>

Surprise, Inosaki leva les yeux.
Face à elle se tenait Jhaerlnya, habillé comme une soubrette.
Elle lui cracha violemment à la figure:

- << Vous êtes trop molle! Vous n'êtes qu'une grosse cruche idiote, qui fait partie d'une alliance peuplé de mollusques décérébrés!
Non, rectification: vous êtes plus mou encore>>.

Elle dégaine alors un bouquet d'orties, et commence à fouetter le forgeron avec application .
Sous les cris du malheureux, elle se met à hurler comme une démente:
- << C'est comme ça qu'il faut faire, t'as pigé Inosaki !? T' AS PIGE INOSAKI !? INOOOOOSAAAAKIIIIII!!
>>

Alors que le reste des clients les regardaient avec quelques chuchotements horrifiés, Inosaki se leva et prend les fleurs des mains de l'elfe noire. Elle se met à ça place, cinglant le forgeron avec rage; elle ne s'arrête que lorsque ses cris finissent par disparaitre.

Puis se retournant vers Jhaerlnya, elle la prend violemment par les cheveux, et l'attire de force vers elle pour lui rouler un patin.
Elles roulent sous la table et...

El ouvre les yeux, trempé de sueur.
Quel cauchemar épouvantable!
Ou était-il?
En face de lui était s'éparpillaient ses notes, et les livres qu'il avait choisit. Un flacon de savoir vide trônait à ça gauche.

La bibliothèque, ça lui revenait maintenant.
Saisissant le flacon vide entre le pouce et l'index, il se mit à le renifler avec précaution...
Quels genres d'ingrédients le père Turkly mettait-il dans ses potions?
Réflexion faite, peut être valait il mieux ne pas savoir...

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El contemplait les flammes en proie à la confusion.
Face à lui, le forgeron s'acharnait en haletant.
Il lui semblait que chacun de ses coups étaient autant de pics qu'on enfoncait dans ça chair.

Le cauchemar était devenu réalité: elle était partie.
Même si Eliomel affirmait qu'elle avait fait ça pour lui sauver la vie, El n'était pas dupe car lui, savait.
Il savait ce qu'elle lui avait répondu lorsqu'il l'avait interrogé sur ses motivations. Il l'avait vu à l'œuvre lors de ça confrontation contre les loviates. C'est lui enfin, qui avait tenté de recoller les morceaux, lorsqu'elles l'avaient brisé.
Il savait, mais il n'avait rien pu faire.

Les railleries de cette femme s'était infiltré en elle aussi surement que de l'acide sur un bol craquelé; sa volontés était partie, morceaux par morceaux.
Elle était désormais brisé, vulnérable, perméable au doute, perméable au mal...

Et pourtant...
Pourtant El n'arrivait pas à se défaire de l'idée qu'il restait peut-être un espoir. Un espoir bien mince, mais un espoir tout de même.

Les coups redoublèrent de violence, s'était désormais un martèlement joyeux, qui annonçait une heureuse naissance.
Avec angoisse, il la voyait gagner en couleur, devenant de plus en plus vive, de plus en plus éclatante, au fur et à mesure que le travail avançait.
Lentement, dans un vacarme effroyable, l'épée prenait forme.
C'était là une épée magnifique, promise à un destin radieux.
Elle serait vive et légère, d'une robustesse à toute épreuve,... et mortelle aussi.

C'était une épée hors de prix, faite pour les héros! Pas pour les traitres!

*El posa ça tête entre ses mains*

Devait-il la lui remettre, comme il lui avait promis?
Son esprit lui hurlait que non, qu'il devait tout abandonner, il ne pouvait pas la donner à un futur assassin.
Et pourtant, ne pas la lui remettre serait avouer son échec.
Se serait signifier aux loviates qu'il abandonnait la partie, courbait l'échine, l'enterrait définitivement.

Mais en avait-il le droit?
Avait-il le droit d'ignorer toutes les souffrances qu'une telle arme pourrait causer, sous prétexte qu'il restait un espoir aussi ténu?
El hésitait.
Bientôt il serait trop tard, car déjà les coups diminuait et l'éclat faiblissait.
Il pouvait tout arrêter maintenant et l'abandonner à son sort, ou au contraire laisser le forgeron terminer et peut-être armer un monstre.

Il prit une décision.

Il se leva et s'approcha du forgeron.
il lui murmura à l'oreille, suffisamment fort pour ne pas avoir à se répéter:

- << Inscrivez donc le nom d' Inosaki sur la lame >>
Il prit ensuite ses affaires et sortit.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El se tenait sur la plage, près de la chapelle.
Au dessus de lui, le ciel grondait, sans doute mécontent de ce qu'il voyait.

Ils se tenaient à l'écart, près des rochers, qui bordaient la route menant à la forêt. Elles les avaient laissé converser un peu en toute intimité, mais elles n'étaient pas dupent pour autant.
Tandis qu' Annia surveillait la plage, les deux autres se tenaient près de la porte.
Impossible de fuir. Elle aurait refusé de toute façon.
Qu'importe, l'importance était qu'il ait les mains libres.

Il engagea donc la conversation, prenant tout son temps.
Il lui rapella, que ça présence leurs manquait, qu'Eliomel ne lui en voulait pas...
Annia commençait à s'éloigner, les deux autres à s'ennuyer.
Comme il l'avait espéré, les loviates fuyaient l'amour comme la peste. Il s'en écartaient précipitement comme des cafards en pleine lumière. Parfait.

S'était à elle de s'expliquer désormais. Aussi l'écouta t'il attentivement.
Elle parlait d'une voix hésitante, en baissant les yeux. Au fur et à mesure que son récit avançait, la tristesse d' El s'accrue.
C'était totalement absurde. Comment pouvait-on s'enchainer à ce point?
Mais elle était comme ça, et il n'y pouvait rien.
En fait si, mais ce n'était pas le moment.
Le simple fait d'y penser le rendit encore plus triste, qu'il ne l'était déjà.
Il continua cependant à l'écouter, fourreau à la main.
Ca vision se brouilla soudain, il pleurait.
Il était malheureux, il avait compris que beaucoup de gens allaient souffrir.

Déjà les Loviates s'impatientaient.
Cet étalage de bon sentiments commençait à les énerver.
L'heure était venu, il lui fallait agir vite.
Il ravala donc ses sanglots et se pencha.
Il lui mumura une question, une seule, mais qui engagerait ça vie entière.
Il se recula, le temps qu'elle choisisse.
Il y eu un long silence, comme si le temps s'était brusquement arreté.
Ca réponse fut clair et brève.

Alors, sans ajouter un mot, il ferma les yeux, l'attira à lui et l'embrocha.
Il retira la lame argenté d'un coup sec, elle s'éffondra, inerte.
Le corps tiedissait encore, que les loviates le dévisageaient bouches bées.

Mais cela n'était qu'une douce illusion, un rêve éveillé.
Ce n'était pas ce qui s'est passé n'est ce pas ?
Tu as préféré une vie d'eclave, faites de souffrance et d'humiliation, plutôt qu'une mort digne.
Regarde ce qu'il se passe à présent...

Autour de lui, ils se disputaient, chacun y mettant du siens.
ils proposaient des plans de sauvetages tous plus irréalisables les uns que les autres. Il ne les écoutait plus, il avait fini par comprendre ce qui le différentiait des autres.
Il lui avait laissé le choix.
Il n'avait pas agit au nom d'une cause obscure, ou pour une question d'honneur, mais il avait agit en son nom, pour elle.

Il estimait que chacun avait le droit de choisir la vie qui lui convenait le mieux, y compris ça mort.
Il jeta alors un coup d'oeil à Eliomel assis à ça droite. Pourquoi ne voulait-il pas comprendre?
Etait-il si préssé de mourir?
Il l'observa plus attentivement.
Non, ce n'était pas cela, c'était autre chose.
C'était la peur, la peur de respirer chaque jours, en lui devant la vie.
Il y avait aussi autre chose .
La honte, oui c'est cela, la honte et le remord.

Eliomel parla.
C'était du suicide.
Cela mit El en fureur. Il s'opposa à lui ouvertement.
Mais Eliomel n'en demorderait pas, il avait prit ça décision et s'y tiendrait.
El quitta le manoir en claquant la porte.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

El regardait le parchemin qu'il tenait entre ses mains, il y expliquait le principe du rituel. Pour ce qui était des psaumes s'était à lui de trouver les mots justes.
Il espérait que cela marcherait, que tous ses recherches n'aient pas été vaines.

Relevant la tête il contempla les préparatifs.
Il avait tracé le pentacle à la craie, sur les dalles de la crypte.
Il avait disposé les bougie et les avait allumé.
L'eau bénite était prête, parfait.

Il jeta un regard en direction des deux recrues et d' Arthur de Sax qui étaient chargé de ça protection. Eux aussi étaient prêt. Bien, il allait pouvoir commencer.

Il se déshabilla entièrement, et se prépara mentalement au rituel qui allait lui prendre une journée entière.
Il se lança, parchemin et torche en main.

- << Sunie! Le matin tu entends ma voix, le matin je me tourne vers toi, je contemple ta lumière, et tu me souris.
Soit attentive à mes prière Ô ma déesse, car mes ennemis sont là!
C'est une multitude qui se lève contre moi!

Mais je ne les crains pas, car toi Ô Sunie, tu es mon bouclier, tu es ma gloire, tu relèves ma tête, tu transporte mon cœur!
Je me couche et je m'endors; je me réveille car Sunie est mon soutien.
Je ne crains pas les ténèbres, ni les démons qui m'assiègent de toutes part, car le salut est auprès de toi Sunie, dans ta bonté, dans ta miséricorde!

Louez Sunie! Louez la déesse, car elle est amour.
Ca beauté émerveille les enfants, et encourage les adultes,
Ca bonté rassure les faibles, et encourage les justes.
Ecoute ma prière Sunie, que ta bénédiction soit sur nous.

Sunie! Conduis moi vers ta lumière, aplanie la voie sous mes pas;
Protège ce lieux, car tu bénis les justes;
Entoures le de ta grâce et de ta bonté.

Alors tous ceux qui se confieront à toi se réjouiront, car il connaîtront l'allégresse et tu les protégeras, tu seras un sujet de joie pour tous ceux qui aime ton nom.

Je louerai Sunie de tout mon coeur, de toute mon âme.
Je raconterai toutes ses merveilles,
car je suis tombé sous le charme,
et sais qu'elle me veille.

Protège ce lieux Ô Sunie, car j'y ferais de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, j'y chanterais ton nom Ô déesse, car tu es un refuge pour l'opprimé, un refuge au temps de la détresse.

Souris moi Sunie! Ô Déesse, tourne vers moi ton amour! TOURNE VERS MOI TA LUMIÈRE !! >>

...

Ca y est, le plus gros du rituel avait été fait, et il était épuisé.
Il avait beau être long, il avait été magnifique, un véritable festival.
Sous les yeux béa des recrues, Sunie s'était manifesté sous l'apparence de lumière vives, d'une beauté incomparable. Au fur et à mesure que le rituel se prolongeait, et que ça voix s'amplifiait, elles avaient convergé vers lui, glissant sur son corps nue, l'emplissant de bien-être. Il avait eu l'impression de renaître, en l'espace de quelques seconde, il avait ressentit un sentiment de plénitude qu'il n'avait jamais expérimenté auparavant.
Puis la lumière divine s'était alors propagé à travers toute la crypte, chassant le mal qui y résidait.
Il avait beau avoir suivie des cours théoriques sur la sanctification, et sur la communion qui s'exerçait alors entre lui et la déesse, il n'aurait jamais pu imaginer que se fut aussi intense.

Se tournant vers ses protecteur, ils leurs donna quartier libre.
Avec un sourire, il se dit qu'ils ne manqueraient surement pas d'aller raconter tout ce qu'ils avaient vu dans la crypte.

El resta quant à lui sur place, afin de renforcer le sort, qu'il puisse perdurer pendant une année entière .
Une fois que se fut fait, il retourna auprès du père Turkly, et s'affala sur une des couchettes encore libre.
Il ne rêva pas ce soir là.

A son réveille, il consultât les rapports.
Ils étaient accablants.

NB: pour ceux qui se pose la question, oui se sont des psaumes que j'ai modifié Razz

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

- << C'est fou, comme une toile d'araignée peut-être jolie à regarder, peut-être que l'on ne devrait pas y toucher et la laisser en place. >>

Avant d'ajouter:
- << Et puis c'est très pratique contre les mouches, même s'il n'y en a plus maintenant. >>
Détournant la tête il aperçu un mouvement dans l'ombre.
- << Et ça ? qu'est ce que s'est? Un cafard? Très jolie aussi les cafards.
Bonjour monsieur le cafard...>>
El agite la mains en direction du mouvement suspect.

Il caresse avec affection un objet qu'il tient dans ses bras.
- <<Tu vois, ici tu seras bien, tu auras pleins d'amis >>

Au sol, dos appuyé contre un pilier de la crypte, El avait vaguement conscience qu'il délirait.
Il essayait par tout les moyen de ne pas se rappeler, mais il savait que s'était peine perdu, que le sommeil finirait par l'atteindre, et que ses cauchemars reviendraient le hanter.
En attendant, il faisait tout pour rester éveillé.

Il était dans un couloir sombre, de la porte lui parvenait des cris de douleurs et de souffrances. Sur la porte, un fouet à neuf branches. Derrière, une voix familière, qui demande grâce, et appelle au secours.
Il a peur, il veut fuir.
Il tourne dos à la porte, et se met à courir dans la direction opposé.
- << Là! une sortie! >>

Devant lui, une autre porte, grande ouverte celle-ci.
Il accélère. Le salut est à porté de main.
Mais au fur et à mesure qu'il se rapproche, la porte se referme.
Elle claque juste sous sont nez.
- << NON!! >>
Il s' acharne sur la poignée.
- << Ouvre toi! Ouvre toi! >>
Il se retourne paniqué, la première se rapproche de lui.
Elle s'ouvre progressivement à mesure que la distance se réduit.

Il sent la chaleur sur ça peau.
Il sait ce qu'il y a derrière, aussi il se retourne de nouveau et s'acharne de plus belle.
Il griffe les panneaux en bois, hurlant comme un dément, s'arrachant les ongles et se meurtrissant les doigts.
Mais c'est sans espoirs, elle est verrouillé.
La chaleur devient fournaise, lentement, il tourne la tête et contemple l'enfer.

La porte est grande ouverte, dans la pièce, un immense brasier, dans lequel elle se tord de douleur. Ses cris sont inhumains.
Alors qu'il ne reste presque plus rien d'humain chez elle, elle tourne vers lui son visage boursoufflé, elle hurle:

- << Lâche! Tu m' as abandonné! Tu savais! Tu n'as rien fait! HAAAA...>>

El ne veut plus en voir plus, il se masque le visage de ses deux mains et éclate en sanglots.

Il est de nouveaux dans la crypte, il continue de pleurer.
Oui, il savait, pourtant il n' était pas intervenu.
Il avait mentit.
Il avait osé mentir à Eliomel, il ne voulait pas d'un nouveau bain de sang.

- << T'en fait pas, je vais te ramener >>
Il se mit à bercer la chose dans ses bras.
- << Je demanderais à Sunie de te ramener, et tu pourras alors recommencer une nouvelle vie. Tout ce cauchemar ne sera plus qu'un mauvais souvenir>>

Il lui sourit affectueusement, le visage voilé de larmes.
-<< Tout va s'arranger>>
Mais au fond de lui, il doutait que cela fut aussi simple.
Avec désespoir, il contempla l'urne qu'il tenait dans les mains.
Du pouvoir il allait lui en falloir... pour ramener un tas de cendre à la vie.

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

Il faisait jours, c'était le petit matin, et El était crevé.
Il revenait du vallon ou il avait veillé toute la nuit.

Se dirigeant vers le temple, il repensait à la proposition de Miskel, et de l'entrevue à quatres. C'était pour bientôt.
Il espérait, qu'elle se passerait au mieux, c'est à dire sans effusions de sang.
Si jamais Eliomel venait à périr...

El serra les poings, forçant son allure.
Si jamais Eliomel venait à périr, Just prenderait le relais, c'était certain.
Il tenterait par tout les moyen de venger son frère, leurs code était assez explicite là-dessus.
Par contre, El ne pensait pas, qu'il entrainerait le reste de l'alliance avec lui.
Par certains cotés il ressemblait à Eliomel, tout les deux des Tormites modérés, qui réflechissaient un peu avant d'agir.
Alors qu'il s'approchait du temple, il vit une silhouette en armure, qui se tenait pret des portes du temple, droit comme un i.

<< Non, le problème ne viendrait pas de Just.. >> se dit-il.
Mais de lui: Arthur de Saylnac.

Il s'arrêta pour le dévisager.
De tous les membres de l'alliance s'était à coup sûr le plus dangereux.
Silencieux, il se contentait la plupart du temps de rester en retrait.
Mais cela n'avait pas toujours été le cas.
On lui avait raconté, qu'avant même la création de l'ordre, il aurait participé à un raid contre les orques, lesquels avaient été complètement exterminés.
On en savait peu sur ce qui s'était passé là-bas, mais tous s'accordent à dire que cela avait été un véritable massacre.

El plongea ses yeux dans les siens, tentant d'y déchiffrer ses intentions.
Il les trouva dure; dure comme de l'acier.
Sous son apparence calme et discipliné, El pouvait y lire une violence à peine contenu.
Oui, il n'y avait pas de doute possible, s'était là les yeux d'un boucher froid et méthodique: les yeux d'un fanatique.

Il se demanda ce qu'aurait fait Arthur à la place d' Eliomel.
S'était assez effrayant.
Tu n'aurais jamais lancé de duel à Jaerlnya pas vrai?
Tu lui serais tombé dessus, avec quatre recrues et tu l'aurais brulé vive sur un bûché. Tu aurais sans doute poussé le vice jusqu'à sortir tes textes sacrés, que tu aurais ensuite récité pendant qu'elle hurlait et t'injuriait. Je me trompe?

El se demanda pourquoi Arthur n'était pas intervenu jusque là.
Il avait un certain crédit auprès des recrues, et était assez fort pour revendiquer la place de chef exécutif. Alors pourquoi se contentait-il de jouer les lieutenants?
La seule explication, qui venait à l'esprit d' El s'était qu'il faisait confiance à Eliomel.
Les tormites avaient toujours été très proches de ses idéaux.
Temps qu'Eliomel restait maître des opérations, et que l'abrutis de sunnite se contentait de collecter les fonds, cela lui convenait.
Par contre si Eliomel venait, pour une raison ou pour une autre, à se faire tuer par les Loviates comment réagirait-il ?

Il prendrait les armes s'est sûr.
Il tenterait alors de rallier toute l'alliance à ses cotés, c'est certain.

El se demanda comment lui réagirait.
Oserait-il se soulever contre Saylnac , afin d'éviter un bain de sang?
Il n'en était pas sûr.

Il se dit alors avec cynisme, qu'il aurait le choix entre une guerre ouverte , ou un combat contre ses frères. Charmante perspective.

Il s'aperçut que cela faisait depuis un moment déjà qu'il le dévisageait.
Cela commençait à devenir gênant.
Il lui demanda de l'excuser, prétextant la fatigue.
Puis il entra dans le temple et s'affala sur un lit.
Il faudra le surveiller de près celui là ...

Nombre de messages : 768 Age : 41 Date d'inscription : 06/07/2007

Sur ça couchette, El s'agite fiévreusement.
Le torse entièrement bandé, il délire.

Il revoit le petit buisson rouge lui parler.
La grille ne fonctionne plus? Un de ses doigt a été sectionné?
Vous en êtes sûr? Non?

La douleur revint, atroce.
il a vaguement conscience que ses blessures sont profondes, qu'elles suintent, et que les bouches d' égouts sentent meilleures.
Il serre les dents et les souvenir affluent.

Ils sont devant des pieux gigantesques, et une porte énorme, menaçante.
Vous voyez quelque chose?
Non, évidement, c'est le noir complet.

*El perd connaissance*

Ils sont entourés.
Quatres succubes qui se moquent d'eux.
Ils s' étaient préparé, mais n'avaient rien vu venir.
C'est alors que les grilles se sont ouvertes.

..Ouvertes?!

La bête immonde s'est avancé vers eux.
Il fallait, qu'il protège Feltorn, il l'avait promit.
L' immonde chose se traine, moqueur. Il exhale un relent putride, presque insupportable. El a envie de vomir.
Surtout pas de panique, il peut le bannir de ce plan, il faut juste qu'il se concentre...

Le gros tas se met à rire à gorge déployer, faisant frémir ça peau visqueuse et son corps flasque.
Bon sang! Il n' arrive pas à se concentrer!
- << Ta gueu..>> Il se tut soudain.
Quelque chose opérait, oui ça y est ... non s'était pas ça.
Le démon se mit à rire encore plus fort.

El secoue la tête.
Allé! ressaisit toi!

Il relève les yeux, Feltorn est face à lui, et ils sont entouré par quatre succubes et un énorme crapaud boursouflé.
Mais qu'est ce qu'il fout là?
Le gros tas se met à rire.

- << Ta gueu..>>
Attends une minute, il n'avait pas déjà dit ça?
Le démon se tourne vers Feltorn avec un immonde sourire: << Tue le >>.
Avec horreur, il voit Feltorn se diriger vers lui, l'arme à la main.

Il faut qu'il sorte d'ici!
Il se retourne vers la porte, mais elle est gardé par deux succubes et deux murs de flammes.
Tant pis, il incante et saute dans le brasier.

*El ouvre les yeux*

Il est dans un lit, au temple...
Non, ce n'est pas ça...
Il se traine sur un chemin boueux, la main sur ça poitrine ensanglanté. Il a du mal a tenir debout.
Face à lui feltorn l'observe, son épée à la main.
Il lui crie de dégager, que cet endroit est dangereux, mais seul quelques gargouillis informes sortent de ça bouche.

Cependant, Fetorn semble l'avoir compris, car pivote déjà sur lui même.

Oui, c'est ça! Sauve toi, va appeler des secours!
El sent son cœur se gonfler d' espoir, il allaient pouvoir survivre.
Le poing de Feltorn vient s'écraser sur ça figure.

...pourquoi?

* El sombre à nouveau*

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