[Milice]

Depuis la nommination récente de leur capitaine, la milice parcourt les rues du quartier nord en groupe compacts (la nuit principalement), chacun des hommes se déplace en formation, protégé par son bouclier afin d'être prêt à faire face à toute menace.

Une de leurs principales actions, en dehors des patrouilles, est d'allumer les lampadaires encore intacts, ou de laisser des torches à leur place, quand ceux ci sont irrémédiablement détruits.
Certe, la clarté produite est surprenante pour la nuit, mais s'y dissimuler devient plus difficile.

Les hommes ayant rejoint la milice dorment une parti de la journée, puis se consacrent également à s'entrainer avec leur officier.

La milice s'organise de mieux en mieux, des patrouilles parcourent dorénavant les rues en journée également.

L'entraînement des hommes dans la journée s'est diversifié, épée, lance, déplacement et combat en formation font toujours parti de leurs exercices, mais dorénavant, plutot que de courir ou de porter de lourds sacs ils s'occupent de déblayer les décombres, entassant les pierres en un endroit bien précis, les madriers et poutres de bois encore utilisables sont stockés non loin des tas de pierre. Les pièces de bois irrécupérables, elles, sont rassemblés en tas, au croisement des rues.

Chaque nuit, ces "buchers" sont enflammés, pour éclairer le quartier et faciliter les patrouilles.

*les rondes se font plus nombreuses ces temps ci, mais leur régularité et leur nombre ont un effet pervers, les miliciens sont moins capables d'aider à dégager les gravats durant la journée*

La milice poursuit son oeuvre, aidant du mieux qu'elle peut, toutefois, elle déclare régulièrement que l'apport de bras supplémentaire pourrait lui être utile.
Les hommes comme les femmes y sont bienvenus et sont traités à l'identique, chacun d'entre eux étant entrainé au maniement des armes, et chacun d'entre eux participants aux différentes rondes et missions.

La milice semble également limiter les reconstructions aux abords directs des remparts, laissant une certaine distance entre ceux ci et les premiers bâtiments.
Si un des miliciens est interrogé, il expliquera que cette distance est un choix stratégique, pour empêcher des ennemis qui pénétreraient en ville de prendre possession tout de suite des premiers bâtiments, et de s'y réfugier, cette petite bande de terre dégagée permettrait à la milice et aux archers d'arrêter l'ennemi avant qu'il ne saccage le quartier nord.

Les hommes ajoutent "cette fois, on veillera à ce que le quartier sud ne soit pas le seul à être épargné, c'notre tâche, et on y tient".

Le bois mouillé est alors aspergé de naphte, afin de pouvoir s'enflammer malgré tout de nouveau.
La milice devient plus suspicieuse, plus attentive dans ses rondes, les hommes sur le qui vive semblent tendus, et de plus en plus prêts à faire usage de leurs armes.

Les citoyens observent cette guérilla urbaine avec suspicion et inquiétude, ne comprenant pas cette volonté de sapage de la part de personnes qui comme eux auraient besoin d'un abri normalement ! La popularité de la milice croît alors proportionnellement à l'appréhension face aux actes produits la nuit, et le nombre de citoyens volontaires pour aider la milice grandit encore, certains voyant là un moyen de se venger des personnes malentionnées.
[HRP : 5 miliciens de plus, entièrement à former]

Les miliciens les plus anciens prennent chacun un des nouveaux hommes sous leurs ailes, ils travaillent par paires, un homme expérimenté avec un nouveau.
Le gros de l'entraînement est supervisé par le Maitre d'Arme de la ville, qui impose à ses nouvelles recrues l'entrainement subit par les villageois qui voulaient apprendre à se battre.

Pour le moment, les "nouveaux" ne travaillent qu'avec un baton, et ne sont équipés que d'un gourdin et d'une dague pour leurs rondes, afin d'éviter tout risque d'accident. Ils portent une armure toutefois, bien que celle ci soit pour le moment ajustée par leurs frères d'armes.

Les actions contre les feux allumés par la milice deviennent de moins en moins fréquent ...

Le capitaine de la milice et les membres les plus anciens de celles ci proposent de nouveau des entrainements pour la population.

Les décombres sont rassemblés en barricades, pour gêner la progression possible d'envahisseurs dans la cité.

De nouveau, les hommes s'entrainent à des techniques de combat plus que de surveillance, des cordes sont installées sur les remparts, et les hommes s'entrainent à les quitter rapidement mais en ordre, sous les tirs de couvertures d'archers.