II-Engagement Elle refusa. Jamais elle ne laisserai partir son fils adoré avec un inconnu. Algoth était assis sur une chaise, le teint sombre, et ne disait mot. Les seuls mots prononcés étaient ceux dit avec force par Miranda, tantôt hurlant à l'égard de son mari, tantôt insultant et menaçant avec force celui qui disant se nommer Georg. Ce dernier était lui même assis sur une des chaises et expliquait calmemant à Miranda les termes du contrat qu'il avait passé avec son mari. Ils devaient lui fournir leur deuxième fils maintenant. A 10 dix il sera autorisé à revenir vivre chez eux, même si il devrait continuer ses études de prêtrises. Il expliqua également à Miranda qu'il était trop tard à présent, il avait déjà tout prévu pour que Ménélith devienne ce qu'il devait devenir...oui à présent il n'y avait plus moyen de reculer, il le fallait pour Hoar. Après cette ultime explication, le vieillard se leva, et traina l'enfant hurlant et se débattant vers la sortie. Algoth ne fit rien, mais Miranda alla se placer juste devant le porte. Georg, toujours impassible, fit quelques mouvements avec sa main libre en prononçant d'étranges psaumes ce qui eut pour effet de projeter Miranda dehors, où elle vint s'écraser dans la boue. Avant de partir avec l'enfant apeuré, il dit une dernière chose à l'égard de la femme pleurant au sol : "Sachez qu'il ne faut jamais se mettre entre un fidèle de Hoar et l'objet de sa vengeance. Retenez bien ceci car cela pourra vous être utile dans cinq ans."
[...]
La vie était dur loin de chez lui, mais Ménélith su s'adapter. Bien sur il est vrai que ses débuts avec son maitre furent difficiles, mais au fil des ans il appris ce qu'il devait apprendre. De tout façon, il était persuadé que cette voie avait été faite pour lui depuis bien avant sa naissance. Il avait appris, compris, et approuvé toutes les leçons de Georg. Il était fait pour canaliser la haine, la vengence des autres. Il n'était né que pour ca, et comme tout les autres fidèles vengeurs de Hoar il savait ce qu'il devait faire : la vengence entraine la vengence et lui était là afin de casser ce cycle, il devait accomplir la vengence des autres afin qu'il n'y ai plus de suite. Ses pouvoirs étaient néanmoins différents de ceux de son maitre. Là où son maitre était un érudit ayant appris tout les fondements de la magie, sa magie à lui était déjà en lui et ne demandait qu'à être réveillé. Georg avait tout de même tenu à lui enseigner les théories de la magie ainsi que les bases de la diplomatie et quelques autres notions, mais lui même lui avait expliqué que sa magie était un don de Hoar, et que pour developper ce don il ne trouverait rien dans les manuscrits.
[...]
Il allait enfin rentré chez lui. 5 ans de durs voyages et enseignements s'étaient écoulés, mais cela fut prolifique car il savait enfin qui il était, ou plutôt ce pour quoi il était fait. Georg officialisa les choses devant les portes de sa cité natale, Tyromar, en lui disant qu'il lui avait appris tout ce qu'il devait lui apprendre pour le moment. Puis Georg parti, mais il laissa une dernière phrase planer dans l'air frais du matin : "Une dernière leçon te manque, mon disciple, et je me fait fort de te l'enseigner dans 10 nouvelles années." Puis il disparut.
[...]
10 ans avaient passés. Grâce au nom et à la richesse de ses parents, ainsi qu'à son titre de prêtre de Hoar, il s'était fait son propre nom dans la cité, devenant le "justicier" de la cour de Tyromar. Il était craint et respecté par tous, et jamais la cour de Tyromar ne fut plus calme que depuis son arrivé. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... .
On vint le tirer de ses pensées en frappant à la porte de son cabinet. S'asseillant sur sa chaise derrière son bureau, il ordonna que l'on entre. Un petit homme entra, apparament assez nerveux. Comme beaucoup d'autres il demanda réparation auprès de Ménélith : une jeune noble nouvellement venue à la cour venait de tuer son frère, dans un duel illégal, pour une simple histoire d'argent. Selon lui, cette femme fit boire son noble frère afin de lui soutirer de l'argent facilement. Le frère en question au petit matin se rendit compte de la supercherie et alla demander réparation auprès de la jeune éffrontée, mais celle ci refusant de rendre le dû engagea le duel sans préalable et tua son frère. Ménélith écouta attentivement l'homme, puis lui posa la question cruciale : quelle valeur avait sa vengence à ses yeux ? Un sac d'or tomba sur la table. 200 pièces. Avant de disposer, l'homme donna une description de la femme ainsi que son nom : Noela. Encore elle... cela faisait une bonne douzaine de fois que l'on venait se plaindre de cette femme à lui. Noela...elle était apparu il n'y a qu'une dizaine de mois mais elle avait déjà accumulée une fortune et une influence incroyable. Néanmoins ses procédés étaient malhonnètes...cette fois il fallait qu'il fasse quelque chose, elle avait été trop loin en tuant cette homme. Ménélith enfila son armure, pris sa lance et son bouclier et parti en chasse de cette demoiselle.
Il la trouva chez elle. Avant qu'il n'ai eut le temps de dire quoi que ce soit, elle l'invita cordialement à entrer, ce qu'il fit. La batisse était petite mais somptueuse, et l'interieur était tout de rouge drapé. Quand enfin elle lui demanda le pourquoi de sa visite, il lui fit la liste de ses méfaits. Elle rit alors, ce qui eut le double effet de surprendre et d'énerver Ménélith. Comment osait elle se moquer de lui ?
"Et alors quoi ? Tout est en règle non ? J'ai tout les contrats comme quoi ces imbéciles me léguaient leurs fortunes. Que voulez vous de plus ?
-Vous avez tuez un homme sans raison, dit Ménélith dont la colère et la haine augmentaient à chaque réplique de l'insupportable jeune femme.
-Je vous signal que vous n'êtes pas le mieux placé pour me dire ca, repondit elle d'une petit voix doucereuse.
S'en était trop. Il brandit sa lance et la placa sous la gorge de la femme.
-Vous allez me suivre, et jugement sera fait pour les actes que vous avez commis, dit il d'une voie tremblante de colère.
Elle écarta d'un geste vif la lance de sa gorge et fonça sur Ménélith, une dague en main. Le combat fut bref, elle planta volontairement son poignard dans l'épaule de Ménélith en s'empalant sur sa lance. Avant de mourir, elle eut un sourire emprunt de douleur et dit "J'aurais été mieux que toi...j'étais meilleur que toi..." puis elle mourru. Malgrès la douleur au niveau de son épaule, Ménélith ne pu s'empêcher de se demander pourquoi elle ne l'avait pas tué, alors qu'elle aurait aisément pu le faire, et ce que pouvaient bien dire ses dernière paroles. Fouillant le cadavre, il vit alors un pli sur la table basse non loin. Il reconnu l'écriture de son père.
III-L'Ultime leçon de Georg Il ne ressentait plus la douleur au niveau de son épaule gauche alors qu'il déambulait dans les rues de Tyromar. A vrai dire il ne ressentait plus rien d'autres...il n'y avait que la colère, un désir de vengence pour ce qu'on lui avait fait.
Quelques minutes auparavant il avait ouvert la lettre. Il s'agissait bel et bien de l'écriture de son père. La lettre avait été rédigée d'une main tremblante, comme sous l'effet de la peur :
"Moi, Algoth De Tyromar, époux de Miranda De Tyromar et père d'Exiel De Tyromar et du futur Ménélith, assassin de Mondgadisho Helfin, prêtre vengeur de Hoar, je déclars, conscient de mes écrits, avoir, en tuant Mondgadisho, celé un marché avec Georg Wulfgan. Par ces écrits je confirme ce marché et en fait l'inventaire :
De ma femme Miranda enceinte d'un second enfant qui ne devrait guère tardé, je déclare qu'elle devra remettre celui-ci à Georg. L'enfant sera nommé Ménélith et sera éduqué par les soins de mon épouse et de moi-même jusqu'à ses 5ans, date à laquelle il cessera d'être notre enfant et deviendra entièrement le disciple de Georg. Celui-ci décidera de son avenir et de son éventuel retour au sein de sa famille de sang.
Moi, Algoth, je m'engage de plus à faire naitre un nouvel enfant de Miranda dans 10 ans exactement. La mère recevera les soins d'une délégation de prêtres de Hoar afin que l'enfant arrive sain et sauf à terme. Cet enfant sera remis à Georg dès la fin de l'acouchement et jamais ses parents ne devraient ni le revoir, ni le mentionner à quiconque, sous peine de l'execution de ce dernier.
Algoth De Tyromar"
Sur le coups il n'avait pas tout de suite saisi le sens de tout ceci : qu'est ce que cette lettre faisait en évidence sur la table de cette jeune femme. Cette jeune femme...jeune...elle devait avoir à peu près 15 ans, 5 ans de moins que Ménélith. Il compris.
Il était désormais devant la porte de la batisse de ses parents. D'un puissant sortilège, invoquant son dieu pour sa juste vengence, il explosa la porte. Dans le salon annexe à l'entré, juste devant lui, était assis dans un fauteuil son père. Il s'était lacéré les veines et un couteau gisait dans la flaque de sang s'écoulant. Il était mort. Sur la table devant Algoth se trouvait une nouvelle lettre dont il reconnu l'écriture. C'était celle de Georg. Il prit la lettre tremblant de colère, de peur et de tristesse.
"Je t'attends en haut du phare de Tyromar, viens me rejoindre si tu veux revoir ta mère et ton frère. Je laisse le soin à ton père de t'expliquer les détails du contrat qu'il a passé il y a 20 ans pour sauver sa misérable vie"
Il trancha net la tête du cadavre puis reparti vers le phare, des larmes de haine et de tristesse coulant sur ses joues. Il n'était plus que tristesse, colère et vengence. Il arriva devant le phare et détruisit la porte avec hargne. Là gisait le corps de feu son frère, baigant dans son sang, la gorge tranchée. C'était comme si il venait de tomber du haut d'une falaise. Il sentit sa tête tourner et son etomac se retourner au même moment où une grande tristesse et détresse envahissait tout son être, le sumergeant. Il s'appuya contre la paroi de roche du phare et vomit. Comment cela pouvait il être possible...il était si triste...non...il n'y avait pas de place pour la tristesse. Toute tristesse disparut, laissant place à un immense sentiment de haine et un désir incontrolable de vengence. Il n'était plus que colère et vengence. Il monta les marches lentement, et chaque pas le rapprochant de Georg alimentait sa colère. Enfin il arriva en haut du phare. Durant sa monté le ciel d'été s'était couvert et la foudre zébrait l'infinité de l'horizon. Là haut il trouva Georg et sa mère. Celle ci, pleurant, effrayée, était plaqué au mur et avait la pointe de la lance de Georg sur la gorge.
"Tu es fin prêt à recevoir mon ultime enseignement Ménélith, fit Georg. Pour Hoar, murmura t-il."
La pointe de la lance s'enfonça dans la gorge de Miranda. Une brusque douleur qu'il ne pus évacuer que par un hurlement pris Ménélith au coeur et le fit tomber à genoux. Des hurlements de colère percèrent la tranquilité de la nuit à Tyromar. Puis plus rien. Ce fut comme ci toute colère s'effaça. Il n'était plus que vengence. La foudre s'abatti plusieurs fois sur le phare cette nuit là.
Enfin il se reveilla, hagard. il y avait du sang partout sur le sol de pierre. Lui même sentait à présent la douleur provoquée par de nombreuses blessures. Georg n'était plus là, mais sa lance était brisée et un de se bras gisait au sol. Sa mère, quant à elle, avait la gorge enfoncé et était toujours plaquée au mur. La foudre avait dû s'abattre à plusieurs endroits car des traces de brulures localisés étaient visibles à plusieurs endroits et une partie du toit de pierre s'était effondré. Le grand vide qu'il avait ressenti à son reveil fut bientôt remplacé par un immense sentiment de tristesse. Il entendit des pas dans les escaliers et on parlait à haute voix. Plusieurs gardes entrèrent, et un bon nombre ne purent retenir leur diner en voyant la pièce. Ils pointèrent leurs armes tremblantes devant Ménélith. Tout ceci aussi était leur faute. C'était la faute de la cité entière, de cette cité infâme, souillée par l'intrigue et le chaos... La colère et la vengence s'emparèrent une nouvelle fois de lui.
Il se réveilla à proximité de la ville, couvert de brûlures, au crépuscule du jour. Les flammes envahissaient la cité à présent et il entendit des cris provenant de celle-ci. Cela ne pouvait être lui qui avait fait cela, non...impossible. Effrayé de lui même il pris la fuite, tantant sans succès de se cacher ce qu'il avait fait et dont il n'avait aucun souvenir. Que c'était-il donc passé avec Georg, qu'avait il fait à cette cité ?
IV-La voie de la rédemption Durant 7 ans Ménélith eut une vie de nomade. il voyagea de ville en ville, vendant ses services et tentant de réparer ce qu'il avait fait. Pourquoi donc Hoar continuait de lui prêter ses pouvoirs après ce qui c'était passé à Tyromar, il n'en savait rien.Quoi qu'il en soit il fit le serment de ne plus jamais laisser la colère le sumerger...il était trop effrayé par cela.
Un jour ses pérégrinations l'on conduit à un étrange portail. Peut être était ce un signe de son dieu, peut être trouverait il enfin la paix si il le passait ? Qu'avait il à perdre ? C'est sans hésitation qu'il s'y engouffra et ce retrouva en Almirande.
Voila, c'est la fin de mon bg, pour ce qui est de l'aspect psychologique du personnage je préfère l'envoyer en privé au MD qui aura le courage de lire mon bg, merci d'avoir pris le temps de le consulter