Nom du compte joueur : RaynorFirehand
Nom du perso : Draxxis Silverdrak, « Caexorn » (« épée d’argent » en draconnique), « Chevalier Drax ».
Race : Humain.
Age : 100 ans mais en parait 25-30.
Alignement : Loyal Bon.
Religion : Bahamut (Pour des raisons techniques vu que Bahamut n'est pas présent dans le choix de dieu je prendrais Tyr).
Classes : Paladin/Champion divin (s’il retrouve son titre de Chevalier de Platine).
Arme de prédilection : épée longue.
Traits de caractères : Poli et courtois, ce jeune homme parait avoir dans les 25 ans mais ses yeux paraissent déjà en avoir trop vu. Ses manières sont celles d’un chevalier de l’ancien temps, plaçant l’honneur au dessus de tout, ainsi il montrera autant de respect pour ses ennemis que pour ses alliés. Il parait parfois regretter le temps passé comme si il était en décalage avec son temps….
Description physique : Bien bâti et plutôt bel homme, les cheveux blond cuivrés, il se meut avec l’assurance des combattants. Sa jeune apparence est démentie par ses yeux d’un gris argent profond. Draxxis porte incrusté dans sa chair des morceaux de son ancienne armure de Platine ; elles sont visibles sur ses bras, ses jambes et son torse. L’ancienne magie qui reste de son armure s’est peu à peu étendue à son corps, lui permettant de résister au feu et au froid (je prendrai les dons résistance aux énergies destructives feu et froid pour symboliser ce pouvoir), une cicatrice en forme d’étoile est visible sur son épaule droite, marque des Chevaliers de Platine.
Caractéristiques de départ :
FORCE : 14
DEXTERITE : 12
CONSTITUTION : 14
SAGESSE : 12
INTELLIGENCE : 12
CHARISME : 14
Background :
« J’esquivais le jet de flamme, mon armure me protégeant de la chaleur mortelle; effectuant une roulade je me relevais, mes yeux brillants d’un éclat argenté, mon épée sainte irradiant comme jamais dans ma main droite. Murmurant une prière à Bahamut le Chevalier de Platine Caexorn fit face à son adversaire.
-Ainsi c’est un simple mortel que Bahamut m’envoie …tout juste capable de tenir sa lame, tu n’aurais pas du venir ici tu vas mourir humain, se gaussa le dragon rouge et éclatant d’un rire rauque et guttural.
-Tu as fais trop de victimes Koriaztlyssk’yl, Bahamut te châtiera par ma main, répondis-je avec l’assurance des vétérans, levant mon épée devant mes yeux comme pour saluer mon adversaire.
Le dragon me décocha un coup de patte manquant de peu de me couper en deux. Effectuant une rotation rapide j’abattis ma lame sur la patte à portée, la lame bénie pénétrât ses chairs maléfiques et la sectionna net.
Hurlant de rage et de douleur, un autre souffle de feu envahit la grotte et encore une fois les enchantements de mon armure me protégèrent de cette fournaise mais la chaleur fut telle que mon armure fondit par endroit s’inscrustant dans ma peau.
Retenant des cris de souffrances je titubai et tombai à genoux dans l’enfer de feu que déversait mon ennemi…comme dans un état second, moi, Caexorn, regardai mon armure fondre sachant la mort proche …les enchantements se dissiperaient bientôt et alors ...plus rien ne me protègerait du souffle du Léviathan Ecarlate qui se tenait devant moi. »
Alors que la mort était proche, le Chevalier de Platine Caexorn se remémorait sa vie passée au service de son dieu…
Fils unique d’une famille de petite noblesse de la ville de la porte de Baldur, Draxxis eu donc droit à une bonne éducation apprenant ainsi à lire, écrire et compter sans oublier de recevoir les instructions concernant les usages de la cour et de la chevalerie.
A 10 ans il fut placé aux soins du temple de Tyr, ses parents espérant qu’il devienne par la suite un Chevalier au service de la citée. Bien qu’intéressé par le maniement des armes et du code d’honneur, Draxxis ne se sentit que peu attiré par ce dieu qu’il jugeait comme un dieu de façade juste fait pour monter dans la hiérarchie sociale. Il suivit tout de même jusqu’à l’âge de 20 ans ses enseignements, apprenant à manier avec expertise l’épée longue et à combattre avec un bouclier et un harnois, mais ne développa aucune aptitude à canaliser l’énergie divine des chevaliers, son engagement envers Tyr n’étant que trop superficiel.
Ses 20 ans obtenu il quitta le temple, il était devenu un combattant honorable mais pas un Chevalier de Tyr. Ses parents ayant fondé de grand espoir sur lui ne cachèrent pas leur déception et un mois après être sortit du temple, il quitta la ville de son enfance, emportant pour seul bien son épée longue et son armure.
Il vécu sur les routes pendant 5 ans vendant ses talents de bretteur comme garde du corps pour subvenir à ses besoins. Mais à la fin de sa 5e année d’errance il vit pour la première fois la créature la plus fabuleuse qu’il soit, un Dragon d’argent prenant son envol. Il le vit se diriger vers une montagne non loin et, subjugué, il décida de le suivre sans trop savoir pourquoi. Arrivé devant une grotte couverte de givre, il hésita et se demanda si le dragon n’allait l’occire pour avoir eu l’audace de pénétrer dans son antre. Oubliant toute prudence Draxxis avança dans la caverne de glace et resta figé de stupeur car devant lui se dressait non pas un mais deux dragons. L’un avait les écailles métalliques argentées, l’autre des écailles d’un bleu océan. Tous les deux conversaient dans une langue qui lui était inconnue mais, aux postures des deux dragons, le combat semblait proche.
Le bleu se jeta sur l’argenté et un déluge de coups et de magie balaya la grotte. Figé de stupeur Draxxis regardait impuissant le combat entre les deux créatures les plus puissantes après les dieux quand, soudainement, il aperçut des petits humanoïdes avec des écailles contourner l’endroit où s’affrontaient les deux titans pour se rendre dans un renfoncement de la grotte. Ces créatures, il les reconnu tout de suite pour les avoir affronter par le passé, c’était des Kobolds.
Il les suivit et les vit s’approcher de petits rochers ronds couverts de givre, et en y regardant de plus près il s’aperçut que ce qu’il prenait pour des rochers était en fait des œufs…des œufs de dragon d’argent. Il comprit alors que le combat entre le dracosire bleu et l’argenté n’était qu’une diversion pour s’emparer ou détruire ces œufs.
Son esprit se révoltant contre pareille traîtrise, il s’élançât au devant de cette menace. Les kobolds au nombre de cinq tentèrent de résister pour le combattre mais quand Draxxis en eu occis deux, les trois autres préférèrent la fuite.
Pendant ce temps le combat faisait toujours rage entre les deux dragons, le plafond de la grotte s’affaissant par endroit sous la violence du combat. Draxxis lui-même ne fut pas épargné par cela et tomba inconscient après qu’un morceau du plafond le percuta à la tête.
Il se réveilla dans une pièce baignée par la lumière du soleil et là, devant lui, se tenait une femme les yeux fermés. Alors qu’il pensait qu’elle ne l’avait pas entendu se réveiller, la femme lui sourit et lui dit :
-Te voilà de retour parmis les vivants Caexorn, je me demandais si notre seigneur n’avait décidé de te garder auprès de lui.
Complètement hébété Draxxis essaya de rassembler ses pensées pour comprendre où il était ? Qui était-elle? Et Pourquoi elle l’appelait Caexorn….
Alors qu’il tentait de remettre de l’ordre dans son esprit embrumé elle enchaînât en souriant.
-Je suis Kariatz une Serre de Justice du dieu dragon Bahamut et tu te trouves dans ma caverne. Je t’ai trouvé gisant après que tu ais combattu pour sauver mes œufs. Quand à Caexorn, c’est dorénavant ton nom en temps que Chevalier de Platine de Bahamut. Ton armure t’attend, quand tu seras prêt, rejoint- moi à l’entrée de la grotte.
Encore sous le choc il s’exécutât cependant et en mettant sa magnifique armure argentée il su qu’il avait trouvé sa voie, quelques chose en lui avait changé quand il avait vu le combat entre les deux créatures fabuleuses.
Il sortit donc et trouva Kariatz sous sa vraie forme, celle du dragon d’argent qu’il avait pu admirer lors de son envol.
Et sa formation commença alors…cinq années qui le transformèrent.
Il devint le chevalier de Platine Caexorn, maniant sa lame pour la gloire du seigneur Bahamut, il apprit à canaliser l’énergie divine pour bénir ses armes, Kariatz lui apprit l’histoire des plus grands dragons des âges passés, elle lui apprit sa langue pour qu’il puisse lancer ses incantations de sorts en draconnique, elle lui apprit les préceptes de Bahamut, préceptes qu’il fit siens et qu’il jura de protéger.
Et puis vint le grand jour, elle se tenait devant lui, toujours sous les trait d’une femme les yeux fermés, une épée dans les mains.
Lui souriant d’une infinie douceur elle prit la parole en draconnique, langue qu’il maîtrisait maintenant aussi bien que le commun après ces cinq années d’études.
-Caexorn, tu as suivi mon enseignement pendant ces longues années, tu es désormais prêt à répandre la parole de Bahamut à travers le monde. Jures- tu de vouer ta vie à notre seigneur ? De le servir au mépris de ta vie elle-même ? De préserver le savoir draconnique en aidant les dragons bons ainsi que de protéger ce monde de la domination corruptrice de Tiamat ?
-Je le jure, c’est mon vœu le plus cher maître Kariatz, puissiez-vous être fier de votre élève, dit-il en baissant la tête avec humilité.
-Moi la Serre de Justice Kariatz je te fais chevalier de Platine, et voilà pour te rappeler ton serment !
En disant ses mots elle enfonça la lame par un interstice de son épaulière et celle-ci pénétra sa chair sur quelques centimètres. Elle retira ensuite la lame et l’adouba Chevalier, une cicatrice en forme d’étoile allait rester à jamais sur son épaule droite, symbole de son serment. Ce fut le plus beau jour de sa vie, des larmes de joie coulant sur ses joues. Le regardant fièrement Kariatz lui annonça qu’il était prêt et qu’il fallait qu’il fasse ses premières armes seul au service de son dieu et l’envoya voyager à travers tout Faerun.
Pendant 20 ans il sillonna donc Faerun, combattant les disciples de Tiamat, se rendant dans les régions où des dragons Chromatiques étaient présents pour tenter de réparer le mal qu’ils causaient. Pendant 20 ans le nom de Draxxis fut oublié, pour tous ceux qu’il rencontrait il était le chevalier de Platine Caexorn. Il était fier de ce qu’il accomplissait, et ses ennemis avaient appris à le craindre jusqu’à cette mission…mission qu’il s’était lui-même assigné…vaincre à lui seul le dragon rouge qui terrorisait cette région…quelle folie que d’être trop sur de soi…
« Dans un geste désespéré j’érigeais un sort de protection avant qu’un torrent de flamme ne m’engloutisse… »
Je me réveillai dans une pièce auréolée de lumière, cette pièce m’était familière, trop familière…je me levai sans aucune difficulté et me regardai dans une glace qui se trouvait là, j’avais rajeuni ….de mes anciennes blessures il ne restait plus de traces excepté des morceaux de métal argentés qui semblaient soudés à mes chairs au niveau des jambes, des bras et du torse…Comment est ce possible, serais-je mort ?
-Non Draxxis tu n’es pas mort, me répondit une voix.
Je me retournai et vis mon ancien mentor qui me regardait avec à la fois de la joie et de la tristesse dans le regard.
-Notre seigneur m’a permis d’arriver a temps pour te sauver Draxxis, mais tu étais grièvement blessé après ce combat ; ta fierté t’a conduit à devenir trop téméraire Chevalier, le seigneur Bahamut m’a donné le pouvoir de te soigner, mais il s’est passé beaucoup de temps entre ton combat et ton réveil, bien que cela ne représente rien aux yeux d’un dragon sache que 50 ans te séparent de ton combat.
Alors que je prenais le temps de m’imprégner de ces paroles il poursuivit :
-Il va te falloir réapprendre ce que je t’avais enseigné car seul ton savoir n’a pas été altéré par le temps. Ton corps, bien que rajeunit par la grâce de notre seigneur, s’est affaiblit et tes pouvoirs sont désormais limités.
Tu iras par les routes Chevalier Draxxis, tu ne pourras retrouver ton nom de chevalier de platine que lorsque tes actions t’en rendront à nouveau digne.
C’est ainsi que je quittai la grotte du dragon d’argent qui m’avait tout apprit afin de redécouvrir le monde et ses évolutions.
De ma fierté de jadis il ne me restait plus rien, le Chevalier de Platine Caexorn n’était plus et je pris le nom de « Chevalier Drax », parcourant les routes à la recherche de ma rédemption, priant Bahamut de guider mon chemin et, toujours fidèle à mon serment, le servant de mon mieux.... Je vis un jour un portail en rêve s’élevant sur une île isolé. Sans hésiter je me vis en rêve traverser ce portail, mais quand je me réveillais au lieu de trouver ma chambre dans l’auberge où je résidais, je me trouvais que dans une ville inconnue. Ce monde serait sûrement la clé de ma rédemption…